Lynchage à Attiégou Yayrakomé : Cinq individus interpellés

Lomé, 12 novembre 2024 – La police nationale a procédé à l’arrestation de cinq individus présumés coupables du lynchage sauvage de T. Roger, un jeune maçon de 25 ans, dans le quartier Attiégou Yayrakomé. Ce drame, survenu dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 novembre, a suscité une vive émotion et a relancé le débat sur l’auto-justice au Togo.

Lynchage : les faits

Selon les informations recueillies, T. Roger aurait été accusé à tort de vol d’un casque de moto. Pris à partie par un groupe d’individus, il a été roué de coups, ligoté à un camion et finalement aspergé de gasoil. Une vidéo amateur, filmée par l’un des agresseurs, A. Yao Pierre, alias Chinois, a permis de reconstituer les faits avec une effroyable précision. Les images montrent la violence de l’acte et l’indifférence de certains témoins qui ont préféré filmer la scène plutôt que d’intervenir.

Lynchage : Une enquête rapide et efficace 

Grâce à cette vidéo et aux témoignages recueillis, les enquêteurs ont rapidement identifié et interpellé cinq suspects. Il s’agit principalement de jeunes hommes, dont les noms sont les suivants : Fadil, 18 ans, apprenti soudeur ; S. Abdoul Mossowil, 20 ans, apprenti mécanicien ; T. Agbé, 24 ans, apprenti peintre auto ; A. Yao Pierre, 32 ans, cuisinier et auteur présumé de la vidéo ; A. Kodjovi, 34 ans, menuisier. Ces individus seront bientôt présentés au procureur de la République pour répondre de leurs actes.

L’auto-justice, un fléau persistant

Ce drame met une nouvelle fois en lumière le problème récurrent de l’auto-justice au Togo. Malgré les appels répétés des autorités, certains citoyens continuent de se faire justice eux-mêmes, souvent avec des conséquences tragiques. Cette pratique porte non seulement atteinte à l’État de droit, mais elle engendre également un climat d’insécurité et de violence.

Appel à la collaboration avec la police

Face à ce constat, la Police nationale lance un appel à la population pour collaborer avec les forces de l’ordre. En cas d’infraction, il est essentiel de porter plainte et de laisser la justice suivre son cours. L’auto-justice, quelle qu’en soit la raison, est inacceptable et doit être combattue avec la plus grande fermeté.

En somme, le lynchage de T. Roger est un drame qui ne doit pas rester impuni. Les auteurs de cet acte abject doivent être sévèrement punis afin de dissuader d’autres personnes de commettre des actes similaires. Il est urgent de renforcer la confiance des citoyens dans les institutions judiciaires et de promouvoir une culture de la paix et du respect de l’État de droit.

Togo : Coup de filet majeur contre les trafiquants d’Ivoire

Lomé, le 24 octobre 2024 – Les autorités togolaises ont porté un coup d’État aux trafiquants d’ivoire. En effet, dans une opération conjointe menée par l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et du blanchiment (OCRTIDB), le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF) et EAGLE-Togo, deux individus ont été arrêtés en flagrant délit de détention et de trafic d’ivoire.

Le 18 octobre dernier, Ignatius A. et Nibang L. ont tenté de vendre illégalement une cargaison contenant trois grandes défenses d’éléphants, quarante-et-une sculptures en ivoire et treize dents d’Hippopotames. Ils ont habilement dissimulé les produits de la faune dans des sacs à céréales et les transportaient par taxi, mais la police les a arrêtés en cours de route.

Placés en garde à vue à l’OCRTIDB, les deux présumés trafiquants ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Par la suite, ils ont été déférés devant le procureur de la République près le tribunal de Lomé et écroués à la prison civile de Lomé le 22 octobre 2024. Ils encourent une peine allant d’un à cinq ans d’emprisonnement et une amende pouvant atteindre cinquante millions de francs CFA.

Trafique d’Ivoire : Un fléau tenace

Cette arrestation vient s’ajouter à une série d’actions menées par les autorités togolaises pour lutter contre le braconnage et le trafic d’espèces protégées. En effet, le pays a instauré un code forestier et renforcé les mesures de protection de la faune et de la flore à travers son nouveau Code pénal. L’article 761 du Code pénal prévoit des sanctions sévères, allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et cinquante millions d’amendes, pour la commercialisation illégale d’espèces animales protégées.

Malgré les efforts déployés, le Togo reste confronté à un défi majeur entraînant une perte alarmante de plus de 80 % de sa population d’éléphants en dix ans, soulignant l’urgence de mesures plus efficaces contre le braconnage, car le pays est devenu une plaque tournante du trafic d’ivoire en Afrique de l’Ouest.

Selon les experts, la demande internationale pour l’Ivoire, associée à la faiblesse des contrôles aux frontières, alimente ce commerce illégal qui met en péril la survie des éléphants. Les inventaires fauniques ont révélé une diminution drastique des populations d’éléphants au cours des dernières années.

Une coopération renforcée

La réussite de cette opération est le fruit d’une collaboration étroite entre les différentes parties. Le coordinateur d’EAGLE-Togo s’est aussi félicité pour cette union des forces pour lutter contre le trafic de faune transnational.

« Cette opération témoigne une fois encore de la détermination des autorités togolaises à lutter ensemble contre le trafic de faune transnational et démanteler les réseaux de trafic d’ivoire qui opèrent impunément entre le Togo, le Bénin, le Burkina et le Nigéria », a-t-il déclaré.

Trafique d’Ivoire : Des enjeux environnementaux et économiques

Le braconnage et le trafic d’ivoire ont des conséquences désastreuses sur les écosystèmes et l’économie locale. Les éléphants jouent un rôle essentiel dans la régénération des forêts et la dispersion des graines. Leur disparition entraîne une perte de biodiversité et des déséquilibres écologiques.

Par ailleurs, le commerce illégal d’espèces sauvages alimente des réseaux criminels transnationaux et prive les communautés locales de revenus issus du tourisme durable. Face à cette urgence, EAGLE-Togo se mobilise dans une opération d’envergure, illustrant la coopération transnationale entre le Togo, le Bénin, le Burkina et le Nigéria pour éradiquer le trafic d’ivoire et protéger l’héritage naturel africain.

Perspectives pour un Togo sans braconnage

Les autorités togolaises ont réaffirmé leur engagement à intensifier la lutte contre le braconnage et le trafic d’Ivoire. Ils envisagent de prendre de nouvelles dispositions afin de renforcer la surveillance des frontières, d’améliorer la coopération régionale et de sensibiliser les populations aux problématiques de la préservation de la faune.

Au-delà des actions répressives, il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes du braconnage. Cela implique de créer des alternatives économiques pour les communautés locales, de renforcer les institutions et de promouvoir un développement durable. La protection des éléphants est un enjeu de société qui nécessite des solutions à long terme.

Togo : Nouvelle attaque meurtrière dans le nord

Fanworgou, 4 octobre 2024 – Un nouveau drame a endeuillé le Nord du Togo. Dans la nuit du 1er au 2 octobre, une attaque terroriste a visé une patrouille militaire et des civils travaillant sur un chantier de sécurisation de la frontière avec le Burkina Faso, faisant 19 morts.

Une violence accrue

L’assaut, mené par le groupe armé Al-Qaeda au Sahel (JNIM), s’est soldé par un bilan humain lourd. Neuf militaires et dix civils, employés de la société Ebomaf, ont perdu la vie. En effet, les assaillants, après avoir tendu une embuscade à la patrouille, ont ouvert le feu et incendié du matériel lourd.

Cette attaque témoigne de la dégradation de la situation sécuritaire dans la région. Malgré les efforts déployés par les autorités togolaises pour renforcer la surveillance des frontières, les groupes armés continuent de mener des opérations meurtrières. Le chantier visé, censé renforcer la sécurité, s’est avéré inefficace face à la détermination des assaillants.

Des civils pris pour cible dans une attaque meurtrière

La présence de civils parmi les victimes souligne la cruauté de ces attaques. Les employés d’Ebomaf, engagés dans des travaux essentiels pour la sécurité de la région, ont payé de leur vie leur engagement. Cette attaque met en lumière la vulnérabilité des populations civiles face à la menace terroriste.

Une région sous tension

Le Nord du Togo est depuis plusieurs mois le théâtre d’affrontements récurrents entre les forces de sécurité et des groupes armés. Cette nouvelle attaque rappelle la fragilité de la situation et souligne l’importance de renforcer la coopération régionale pour lutter contre ce fléau.

Les défis à relever

Face à cette recrudescence de la violence, les autorités togolaises sont confrontées à de nombreux défis. Il s’agit notamment de renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité, d’améliorer la coordination avec les pays voisins et de mettre en œuvre des stratégies de développement durable pour lutter contre les causes profondes de l’insécurité.

Un appel à la solidarité internationale

En bref, cette attaque terroriste est un rappel brutal que la menace terroriste ne se limite pas aux frontières nationales. Pour y faire face, il faut une approche globale qui combine des actions militaires, des mesures de développement et des efforts de dialogue. La stabilité du Sahel est un enjeu majeur pour toute la région, et il est de notre devoir à tous de contribuer à y parvenir.

Togo : Acte de violence inouïe

Lomé, le 30 septembre 2024  – Le dimanche après-midi, une réunion publique organisée par l’opposition togolaise a été violemment perturbée, entraînant des agressions physiques et des destructions matérielles. Le député sénégalais et membre du Parlement de la CEDEAO, Guy Marius Sagna, en séjour à Lomé pour ses activités parlementaires, figure parmi les sept blessés.

Un acte de violence a perturbé une réunion de l'opposition togolaise, blessant sept personnes, dont le député sénégalais Guy Marius Sagna, Une réunion sous haute tension

Initialement, la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) avait prévu d’organiser une rencontre dans la Salle Monseigneur Cessou de la Paroisse Saint-Augustin d’Amoutiévé, un espace pour lequel ils avaient réservé et effectué le paiement nécessaire. Toutefois, confrontée à la pression des autorités togolaises, Le Secrétaire de la Paroisse a informé la DMP le 27 septembre, par un appel téléphonique, que la salle n’était désormais plus disponible pour leur usage.

Dans le même temps, le bureau du parlement de la CEDEAO a fait part à M. Sagna, par le biais d’une convocation, qu’un courrier émanant du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie traditionnelle du Togo, faisait état de sa participation à une réunion non autorisée. En outre, il est important de noter que le ministre n’a pas formellement informé les organisateurs de l’interdiction de cette réunion.

Face à l’indisponibilité de la salle paroissiale, la Direction des Mouvements Populaires (DMP) a décidé de maintenir la réunion tout en la transférant au siège de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA).Malheureusement, peu après le début de la réunion, marqué par l’ouverture de la députée togolaise Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et l’intervention de Guy Marius Sagna, des perturbateurs ont provoqué un désordre, en jetant des chaises vers la table d’honneur, seulement dix minutes après le commencement de la rencontre.

Un acte de violence a perturbé une réunion de l'opposition togolaise, blessant sept personnes, dont le député sénégalais Guy Marius Sagna,Chaos et violence

La situation est rapidement devenue chaotique. Des assaillants, apparemment infiltrés parmi les spectateurs, ont saccagé du matériel de sonorisation, des enregistreurs de journalistes et des téléphones portables, les jetant dans un puits. Ils ont aussi endommagé des véhicules stationnés à proximité en brisant les vitres avec des parpaings. Au milieu du tumulte, des agresseurs ont ciblé Guy Marius Sagna, lui infligeant des blessures à la tête et au bras. Des militants ont transporté l’homme blessé sur leur dos jusqu’à une clinique voisine pour qu’il reçoive des soins.

La député togolaise Brigitte Adjamagbo-Johnson Acte de violence : Un bilan lourd

Le bilan fait état d’au moins sept blessés, dont Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, son chauffeur, et un journaliste d’une radio locale.  Par ailleurs, les organisateurs affirment que des individus payés par le président Faure ont orchestré l’agression pour perturber l’événement. Ces agresseurs ont semé également  la panique dans les rues du quartier de Bè en quittant les lieux à visage découvert.

Témoignages poignants et Réactions

La députée togolaise Brigitte Adjamagbo-Johnson a témoigné de l’agression subie avec Guy Marius Sagna, soulignant que « On voyait qu’ils étaient capables de nous tuer ». Par ailleurs, le député sénégalais et membre du Parlement de la CEDEAO, Guy Marius Sagna, a déclaré avoir été frappé comme un ballon de football. De son côté, Mimi Touré, envoyée spéciale du Chef de l’Etat sénégalais, a exprimé son indignation face à cette agression, marquant ainsi l’unité des réactions face à cet événement.

En bref, cet acte de violence soulève des questions sur la sécurité des opposants politiques et la liberté d’expression au Togo. Les autorités togolaises et les organisations internationales observent de près cette situation. Il est incertain quelles mesures elles prendront pour garantir la protection des droits fondamentaux et la sécurité des citoyens engagés dans des activités politiques.

200 Togolais prêts à sauver des vies sur les théâtres d’opérations

Lomé, 16 septembre 2024 – L’armée togolaise vient de renforcer ses capacités en matière de sauvetage au combat. Deux cents soldats et gendarmes, dont un nombre inédit de femmes, ont obtenu leur certification de secouriste de niveau 1 au Centre d’Entraînement aux Opérations de Maintien de la Paix (CEOMP) de Lomé.

200 soldats et gendarmes togolais, dont 27% de femmes, viennent d'achever une formation intensive en sauvetage au combatUne formation intensive pour des missions délicates

Pendant quatre semaines, ces hommes et ces femmes ont suivi un entraînement rigoureux, se préparant à intervenir dans des situations extrêmes, que ce soit sur le front ou lors de missions de maintien de la paix. Cette formation, rendue possible grâce au soutien du Japon et du PNUD, est un atout majeur pour le Togo, qui souhaite renforcer son rôle dans la stabilité régionale.

Des femmes de plus en plus présentes dans les rangs

La présence de 27% de femmes parmi les diplômés est un signe fort de l’évolution des mentalités au sein des forces armées togolaises. Le Colonel Kemence Kokou Oyome, Chef d’État-Major adjoint, s’est félicité de cette avancée, soulignant que la diversité est une richesse pour toute équipe opérationnelle.

200 soldats et gendarmes togolais, dont 27% de femmes, viennent d'achever une formation intensive en sauvetage au combatUn investissement pour la paix

Dans une ambiance empreinte de solennité et de fierté, la cérémonie de clôture du 13 septembre 2024 a officialisé la fin d’une formation intensive destinée à renforcer les capacités de l’armée togolaise en matière de secours. En présence de Binta Sanneh et du Colonel Kemence Kokou Oyome, ces nouveaux secouristes hautement qualifiés sont désormais prêts à intervenir sur les théâtres d’opérations pour apporter une aide vitale et contribuer à la stabilisation des régions en crise.

En bref, si cette formation représente une avancée significative, le travail ne fait que commencer. Les défis en matière de sécurité sont nombreux et évoluent constamment. Il est essentiel de maintenir ces efforts de formation et de perfectionnement pour garantir que les forces armées togolaises restent à la pointe de l’innovation en matière de sauvetage et d’intervention d’urgence. De plus, la question de l’égalité des genres au sein des forces armées reste un enjeu majeur. Les résultats de cette promotion sont encourageants, mais il perdurera. les efforts pour intégrer encore davantage les femmes à tous les niveaux de l’armée

Le Togo forme 3 264 acteurs locaux pour prévenir l’extrémisme violent

Lomé, le 31 juillet 2024 – Face à la menace grandiose de l’extrémisme violent dans la région, le Togo a franchi une étape décisive. Plus de 3 264 citoyens, issus des régions des Savanes, Kara et Centrale, ont été correctement installés en tant que membres des Comités locaux de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (CLPLEV).

Formés pendant une semaine, ces nouveaux acteurs de terrain ont acquis les compétences nécessaires pour identifier les facteurs de radicalisation, prévenir la propagation des discours haineux et promouvoir la cohésion sociale. Leur mission est cruciale : détecter les premiers signes d’extrémisme au sein de leurs communautés et alerter les autorités compétentes.

Le Togo forme plus de 3 000 citoyens pour prévenir l'extrémisme violent, renforçant ainsi la sécurité dans la région.Un projet régional à fort impact

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet régional plus vaste, soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui vise à renforcer la résilience des communautés face à l’extrémisme violent dans plusieurs pays d’Afrique. de l’Ouest.

Au Togo, le projet a activement contribué à l’identification et à l’engagement des acteurs locaux, notamment en formant les Comités Locaux de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent (CLPLEV), qui regroupent des représentants de la société civile, des leaders religieux, des chefs traditionnels et des jeunes.

Ensuite, grâce aux formations, ces comités ont développé des stratégies de prévention personnalisées, adaptées aux contextes uniques de chaque région. De plus, les CLPLEV ont renforcé les partenariats en collaborant étroitement avec les autorités locales, les forces de l’ordre et les organisations de la société civile, créant ainsi un réseau solide pour la prévention de l’extrémisme violent.

Le Togo forme plus de 3 000 citoyens pour prévenir l'extrémisme violent, renforçant ainsi la sécurité dans la région.Extrémisme violent: Les clés du succès 

Le succès de cette initiative s’articule autour de plusieurs facteurs clés. Premièrement, l’approche communautaire adoptée par le Togo implique activement les populations, garantissant ainsi que les stratégies de prévention répondent précisément aux besoins locaux. En plus, les membres des CLPLEV bénéficient d’une formation complète, ce qui les habilite à accomplir efficacement leur mission. Finalement , le soutien institutionnel joue un rôle crucial : le gouvernement togolais, avec l’aide de ses partenaires internationaux, fournit un soutien financier et technique indispensable.

Le Togo forme plus de 3 000 citoyens pour prévenir l'extrémisme violent, renforçant ainsi la sécurité dans la région.Les défis à relever

Si les perspectives sont encourageantes, des défis subsistent. Le maintien de la motivation des membres du CLPLEV sur le long terme, la coordination entre les différents acteurs et l’adaptation aux évolutions de la menace terroriste sont autant d’enjeux à prendre en compte.

L’expérience togolaise pourrait inspirer d’autres pays de la région confrontés à des défis similaires. En investissant dans la prévention, le Togo montre l’exemple et démontre que la lutte contre l’extrémisme violent est possible, à condition de s’appuyer sur les forces vives des communautés.

Togo: 40 terroristes GSIM neutralisés, 12 soldats tués

Kpékankandi, Togo – Le 20 juillet 2024, le poste avancé de Kpékankandi, dans la région des Savanes au nord du Togo, a été la cible d’une attaque sanglante perpétrée par le GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans).

Attaque terroriste du GSIM au poste avancé de Kpékankandi au Togo : 40 terroristes neutralisés, 12 soldats togolais tués et des dégâts Une riposte héroïque des soldats togolais mais un lourd bilan

Face à cette offensive, les forces togolaises ont riposté vigoureusement, parvenant à neutraliser au moins 40 assaillants. Lors de cette opération antiterroriste, des terroristes ont tué 12 soldats togolais et blessé ou fait disparaître plusieurs autres. Ils ont également causé d’importants dégâts matériels, emportant ou détruisant des équipements militaires et des armes.

Les assaillants à bord de véhicules et de motos

Selon les informations recueillies, les terroristes du GSIM étaient arrivés sur place à bord de véhicules mitrailleurs et de motos, avant de lancer leur attaque surprise contre le poste avancé. Cette attaque met en lumière une fois de plus la complexité et la gravité de la menace terroriste dans la région du Sahel.

Le Burkina Faso frappe également fort

Simultanément à l’attaque au Togo, une autre opération antiterroriste d’envergure a eu lieu au Burkina Faso. L’armée burkinabè a annoncé avoir neutralisé 40 terroristes lors d’une frappe aérienne ciblant un rassemblement terroriste dans la zone de Nassoumbou, près de la frontière malienne. Cette opération, menée avec précision, a porté un coup dur aux groupes djihadistes actifs dans le pays, en proie à une insurrection terroriste depuis 2015.

Attaque terroriste du GSIM au poste avancé de Kpékankandi au Togo : 40 terroristes neutralisés, 12 soldats togolais tués et des dégâts Coopération régionale et vigilance accrue face à un ennemi commun

Ces attaques simultanées et les opérations militaires qui ont suivi illustrent la détermination des forces de sécurité du Sahel à contrer la menace terroriste qui plane sur la région. Elles soulignent également l’importance d’une coopération régionale renforcée et d’une vigilance constante pour faire face à cet ennemi commun.

Un lourd rappel des défis à relever

Les pays du Sahel, confrontés à d’immenses défis dans leur lutte contre le terrorisme, ont enregistré des succès militaires mais déplorent également de lourdes pertes en vies humaines. Pour atteindre une paix durable dans cette zone fragilisée, une approche coordonnée et résolue s’impose, impliquant la participation active de tous les acteurs régionaux et internationaux.

 

Le Togo renforce sa sécurité aux frontières avec un nouveau lot d’équipements

Le Togo a franchi un nouveau cap dans le renforcement de la sécurité de ses frontières avec la réception d’un lot d’équipements conséquents. Destinés aux postes frontières de Pogno et Tamong, ces équipements permettront aux forces de sécurité de mieux accomplir leur mission.

Des équipements modernes pour une gestion des frontières plus efficace

Offert par l’Organisation internationale des migrations (OIM) avec le soutien de l’Allemagne et des États-Unis, ce don comprend notamment des véhicules, des motos, des radios VHF, des loupes et des ordinateurs. En effet, ces outils modernes permettent aux agents de mieux surveiller les frontières, de collecter des données fiables et de lutter contre la criminalité transnationale.

Le Togo dispose de ses frontières terrestres de nouveaux équipements pour renforcer la sécurité et lutter contre la criminalitéUn engagement fort pour la sécurité et le développement

L’acquisition de ces équipements s’inscrit dans le cadre de deux projets majeurs : « Renforcement de la sécurité des frontières et de la résilience des communautés frontalières dans le golfe de Guinée » et « Renforcement des frontières Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo ». Ces initiatives témoignent aussi de l’engagement du Togo à assurer la sécurité de ses frontières et à favoriser un développement durable dans les zones frontalières.

Un message clair : la sécurité aux frontières, une priorité nationale

En recevant ces équipements, le ministre de la Sécurité, Calixte Madjoulba, a réaffirmé la priorité accordée par le gouvernement togolais à la sécurité et à la sûreté des frontières. « La sécurité et la sûreté, surtout aux frontières, sont des piliers essentiels pour la stabilité et la sécurité de notre nation », a-t-il déclaré.

 

Braquage meurtrier sur la Route Nationale 1 au Togo : Deux morts et un blessé

Un drame s’est produit aux premières heures du lundi 15 juillet 2024 sur la route nationale 1 au Togo. Un braquage sanglant survenu sur le tronçon Agbelouvé-Tsevié, au lieu-dit Kouni dans la préfecture de Zio, a causé la mort de deux personnes et a fait un blessé grave.

Circonstances du drame

Vers 2h31 du matin, quatre assaillants armés de fusils et de machettes ont pris pour cible quatre véhicules, trois roulant vers le nord et un dans la direction opposée. En fait, la situation s’est dérapée lorsqu’un des véhicules, tentant d’échapper à l’embuscade, a essuyé des tirs nourris, percutant un ravin après avoir perdu le contrôle.

Violence inouïe et vol

Les malfaiteurs ont exigé des objets de valeur aux occupants des véhicules. Face à la résistance du conducteur du véhicule renversé, ils ont fait preuve d’une violence extrême, l’abattant froidement. Les victimes de ce crime odieux sont ALASSANI Seydou, un chauffeur de 35 ans, et ALASSANI Koudousse, un étudiant de 17 ans.

Détournement et mesures d’urgence

Par ailleurs, les braqueurs ont emporté 962 100 francs CFA et neuf téléphones portables avant de prendre la fuite. Alertée, la police s’est rendue promptement sur les lieux, a sécurisé la zone et a ouvert une enquête.

Les corps des défunts ont été transportés à la morgue du Centre Hospitalier Régional de Tsévié, tandis que le blessé a été hospitalisé pour recevoir des soins d’urgence.

Choc et indignation

En somme, Ce braquage a provoqué une vague de choc et d’indignation à travers le pays. Il suscite une vive inquiétude au sein de la population et renforce les appels à un renforcement de la sécurité.

 

Lomé : Dialogue crucial sur la sécurité et les réfugiés en Afrique

Lomé, Togo – Depuis le 19 juin, Lomé, la capitale du Togo, est le théâtre d’un événement crucial pour la sécurité régionale et la protection des réfugiés. Le deuxième dialogue régional sur ces questions essentielles a réuni des délégués gouvernementaux du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo, avec la participation spéciale du Burkina Faso. Cette initiative, soutenue par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), vise à renforcer la coopération intergouvernementale et à garantir le respect des obligations internationales en matière de protection des réfugiés.

Des discussions cruciales sur les défis pastoraux et la protection des réfugiés

Le dialogue, qui s’achève aujourd’hui, le 20 juin, a permis aux délégations de se pencher sur les défis du pastoralisme et son interaction avec la sécurité nationale et la protection internationale des réfugiés. Xavier Creach, directeur adjoint du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a mis en lumière les discussions prévues sur les modalités d’accueil des réfugiés éleveurs, de leurs familles et de leur bétail, dans le but de préserver la sécurité des populations locales.

Un engagement renouvelé pour la paix, la sécurité et la protection des réfugiés

Le ministre en charge de l’action sociale, Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, a également souligné l’importance de ce dialogue pour la paix et la sécurité, tout en respectant les instruments juridiques internationaux.  En somme, ce sommet fait suite au premier dialogue tenu à Lomé en mars, où un engagement renouvelé à accueillir et protéger les réfugiés déplacés de force avait été pris. Ces discussions constituent un nouveau pas vers une solidarité régionale renforcée et une meilleure compréhension des enjeux liés à la migration et à la sécurité dans la région.

Togo : Passation de commandement au sommet des FAT

Dans une cérémonie empreinte de solennité, le chef de l’État togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a honoré ce jeudi 30 mai 2024 deux figures éminentes de l’armée togolaise(FAT).

Hommage au Général Tassount

Le Général de Brigade aérienne Djato Tassounti, un nom qui résonne avec honneur et distinction dans les annales des Forces armées togolaises. En effet, après une carrière exemplaire marquée par le dévouement et le service, le général Tassounti a franchi le seuil de la retraite, laissant derrière lui un héritage de bravoure et de leadership.

par ailleurs, Son parcours illustre la transition de la vie active à une retraite méritée, célébrant ainsi les accomplissements d’une vie consacrée à la défense de sa nation. Le Président Gnassingbé a salué l’Officier général pour son service exemplaire et sa contribution significative à la sécurité nationale.

En reconnaissance de son dévouement, le Général Tassounti a exprimé sa gratitude envers le chef de l’État pour la confiance et le soutien indéfectible reçus tout au long de sa carrière. Il a réaffirmé son engagement envers les idéaux de paix et de développement poursuivis par le Président de la République.

Le Togo célèbre la carrière du Général Tassounti et accueille le Général Dimini comme nouveau chef d’État-major des FATInvestiture du Général Dimini nouveau commandeur des FAT

Dans la continuité, Le Général de Brigade Allahare Dimini a récemment marqué l’histoire militaire du Togo en étant officiellement investi comme le nouveau chef d’État-major général des Forces Armées Togolaises (FAT). Nommé le 27 mai, le Général Dimini a reçu aussi les félicitations du Président pour sa promotion et les vœux de succès dans ses nouvelles responsabilités.

Le Général Dimini a exprimé sa reconnaissance pour cette marque de confiance et a souligné son engagement à maintenir la sécurité de la population togolaise. Il a également mis l’accent sur la détermination des FAT à combattre le terrorisme et l’extrémisme violent, des enjeux cruciaux pour la stabilité de la région.

En somme , cette transition marque une étape importante dans la hiérarchie militaire togolaise, reflétant la continuité dans le leadership et l’engagement envers la sécurité nationale.

Togo: L’électrification pour tous avec le Fonds Tinga

Inauguré en avril 2022, le Fonds Tinga se déploie avec vigueur pour démocratiser l’accès à l’électricité dans les contrées défavorisées du Togo. En effet, après avoir illuminé les régions septentrionales, centrales et des plateaux, le projet éclaire désormais la région Maritime. Par ailleurs, la ministre de l’Énergie et des Mines, Mila Aziablé, a célébré cette expansion avec une cérémonie inaugurale à Tsévié récemment.

Élaboré en collaboration avec la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET), le Fonds Tinga est une stratégie innovante pour surmonter les obstacles financiers à l’électrification pour les communautés à faible revenu. Ainsi, il offre la possibilité aux familles de s’affilier au réseau électrique pour une contribution initiale modique de 1 000 FCFA, une somme bien moindre que les 100 000 FCFA habituellement exigés, et prévoit un échelonnement du paiement restant sur 4 à 10 ans, adapté aux ressources des foyers.

« De plus, nous visons à étendre ce fonds à chaque district de la région Maritime. À cet égard, à Tsévié, nous planifions l’installation de 240 km de lignes électriques », a promis la ministre.

En l’espace de deux ans, le Fonds Tinga a raccordé près de 42 000 domiciles, impactant positivement la vie d’environ 300 000 habitants des Savanes, de la Kara, de la Centrale et des Plateaux. Enfin, porté par une ambition résolue de faire de l’énergie un levier de progrès social et économique, le gouvernement togolais aspire à connecter 1,2 million de foyers à travers le pays d’ici 2030.

Sécurité et vigilance : les piliers de la démocratie togolaise

Pilier de l’intégrité démocratique au Togo, La Force Sécurité Élections Législatives et Régionales (FOSELR 2024),  a récemment proclamé avoir assuré la sécurité de pas moins de 1 675 rassemblements politiques à travers le pays depuis l’amorce de la campagne électorale le 13 avril.

Bilan de la Campagne : Une Tranquillité Préservée

En effet, les rapports émis par la FOSELR témoignent d’une campagne menée sous le signe de la sérénité. Un premier compte rendu faisait état de 440 rassemblements, 283 caravanes et 59 actions de porte-à-porte, entachés de quelques incidents isolés les 13 et 17 avril. Néanmoins, un second rapport couvrant la période du 18 au 21 avril fait état d’une atmosphère apaisée, avec 1 235 rassemblements et 230 caravanes se déroulant dans une paix louable, malgré un accident regrettable ayant fait un blessé.

La FOSELR se réjouit de cette quiétude et exhorte les citoyens à une conduite responsable, à la prudence et au respect scrupuleux du code de la route, afin de préserver cet état de calme.

Mission de la FOSELR : Une Garantie de Sécurité

Par ailleurs, incorporant des éléments de la Police nationale, de la Gendarmerie nationale et de la Réserve opérationnelle, la mission de la FOSELR est de veiller à la sécurité sur tout le territoire, avant, pendant et après le scrutin législatif et régional de 2024.

en somme, la campagne électorale au Togo bat son plein et se poursuivra jusqu’au samedi 27 avril 2024, à la veille du scrutin prévu pour le lundi 29 avril. La nation togolaise s’avance vers un moment décisif, avec l’espoir d’un processus électoral empreint de paix et de démocratie.

Le Togo renforce les mesures de Sécurité pour les élections 2024

Dans la capitale togolaise, une atmosphère de diligence enveloppe les préparatifs des imminentes élections. Ce mercredi, le troisième jour d’avril, une assemblée de haute importance s’est tenue sous l’égide du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile. L’ordre du jour concernait la présentation des stratégies de sécurité orchestrées par la Force Sécurité Élections Législatives et Régionales (FOSELR) pour l’année 2024.

L’élite de la nation, comprenant les dignitaires de la République, les administrateurs, les représentants des partis politiques, les candidats, les éminents journalistes, ainsi que les forces de l’ordre, s’est réunie avec les émissaires internationaux pour une mise en commun des connaissances sur les mesures prises pour assurer la sérénité du scrutin.

Par ailleurs , Le ministre de la Sécurité, l’honorable Calixte Madjoulba, a prononcé un discours empreint de fermeté : « La directive est sans équivoque. La quintessence de notre action repose sur l’intégrité professionnelle de nos agents. Nous ne saurions tolérer la moindre erreur ou compromission. Je m’engage à en être le garant personnel. »

Son homologue, le ministre de l’Administration Territoriale, Hodabalo Awaté, a, quant à lui, invité chaque protagoniste à une disponibilité sans faille, dans le respect scrupuleux des lois de la République.

Les élections, initialement fixées au vingtième jour d’avril de l’an 2024, connaîtront un ajustement de calendrier. Cette modification, décidée par le gouvernement, fait suite à des consultations entre le Président de la République et le bureau de l’Assemblée Nationale, tenues également ce mercredi.

Hommage National au Colonel Bitala Madjoullba

Dans la solennité de la tradition et le recueillement, la nation togolaise a rendu un dernier hommage à l’un de ses valeureux fils, le Colonel Bitala Madjoullba. Le Président Faure Essozimna Gnassingbé, accompagné de hautes personnalités de l’État, a assisté à la cérémonie d’adieu qui s’est tenue le 8 mars 2024 à Siou, témoignant ainsi de l’importance accordée à ceux qui ont servi le pays avec honneur.

Une Cérémonie d’hommage Emprunte de Dignité

La cérémonie d’inhumation s’est déroulée dans une atmosphère empreinte de dignité et de respect. Par ailleurs, le Président Gnassingbé, en présence des autorités politiques, administratives, et des forces armées, a exprimé sa profonde compassion à la famille du défunt et aux Forces armées togolaises, soulignant l’engagement indéfectible du Colonel pour la sécurité de la République.

En outre, le Colonel Madjoullba, ancien Chef Corps du premier Bataillon d’Intervention Rapide, a été honoré pour son parcours exemplaire, défini par un engagement sans faille et un professionnalisme remarquable. Les éloges funèbres ont retracé sa carrière distinguée et son dévouement à la nation.

Engagement Présidentiel envers les Forces de l’Ordre

La présence du Chef de l’État aux obsèques symbolise son soutien constant aux forces de défense et de sécurité. Elle réaffirme également son engagement à promouvoir la paix et la cohésion au sein du pays, des valeurs chères au Colonel Madjoullba et à l’ensemble des Togolais.

 

La protection civile à l’ère des technologies innovantes

Ce vendredi 1er mars, la Communauté internationale célèbre la Journée Mondiale de la Protection Civile (JMPC), une journée dédiée à la valorisation du travail des acteurs de la sécurité civile dans le monde. Le thème de cette année est « Les technologies innovantes au service de la protection civile », un thème qui met en avant les avancées technologiques qui contribuent à renforcer la prévention, la préparation, l’intervention et le rétablissement face aux catastrophes naturelles ou humaines.

Les technologies innovantes, des outils indispensables pour la protection civile

Les technologies innovantes sont de plus en plus utilisées dans le domaine de la protection civile, que ce soit pour la collecte et l’analyse des données, la coordination et la collaboration entre les acteurs, la rapidité et l’efficacité des secours, la sensibilisation et la participation des populations, ou encore la résilience des communautés. Parmi ces technologies, on peut citer les drones, les robots, les capteurs, les applications mobiles, les systèmes d’alerte précoce, les plateformes de gestion de l’information, les réseaux sociaux, les outils de cartographie, les solutions de communication, etc.

Ces technologies permettent non seulement de sauver des vies, mais aussi de réduire les coûts, les risques et les impacts des catastrophes, ainsi que de favoriser le développement durable et inclusif. Elles sont également un moyen de renforcer la coopération et la solidarité internationales, en facilitant le partage des informations, des expériences et des ressources.

Les activités organisées par l’OIPC pour promouvoir les technologies innovantes

À l’occasion de la JMPC, l’Organisation Internationale de la Protection Civile (OIPC), qui regroupe 93 pays membres et 22 organisations régionales et internationales, organise diverses activités, telles que des conférences, des ateliers, des expositions, des démonstrations, des simulations, des concours, des campagnes de communication, etc., dans le but de promouvoir les bonnes pratiques, les leçons apprises et les défis à relever en matière de technologies innovantes pour la protection civile.

Le message du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile du Togo

Au Togo, le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Calixte Batossié Madjoulba, a profité de cette journée pour exprimer sa gratitude et sa reconnaissance à tous les acteurs de la plateforme nationale de réduction des risques de catastrophe (PNRRC), qui œuvrent quotidiennement à protéger les populations, ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers, qui soutiennent le Gouvernement Togolais dans ses efforts en matière de protection civile.

Il a également invité les acteurs de la protection civile à s’investir davantage dans le développement et l’intégration des technologies innovantes à toutes les phases de la gestion des risques de catastrophes, afin de renforcer la capacité de réponse et de résilience du pays.

 

Le MSEC et le PURS œuvrent pour le développement du Togo

Le Togo fait face à des défis sécuritaires et socio-économiques, notamment dans sa région des Savanes, située au nord du pays et proche du Sahel. Pour y faire face, le gouvernement togolais a mis en place le Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS), qui vise à renforcer la résilience des populations, à créer des opportunités d’emploi et à améliorer les infrastructures.

Pour soutenir ce programme, le Togo bénéficie de l’appui du Mécanisme de Stabilité des Etats Côtiers (MSEC), un partenariat entre les États-Unis et l’Allemagne, qui a pour objectif de prévenir les conflits et de promouvoir la stabilité dans la région ouest-africaine. Le MSEC apporte une assistance technique et financière au PURS, ainsi qu’un appui logistique et matériel.

Le lancement officiel du MSEC au Togo a eu lieu le 22 février 2024 à Lomé, lors d’une cérémonie conjointe avec le PURS. Les ambassadeurs des États-Unis et de l’Allemagne au Togo ont salué cette initiative et ont réaffirmé leur engagement à accompagner le Togo dans ses efforts de développement. Ils ont également remis un véhicule Toyota 4×4 et cinq ordinateurs portables à la coordination du PURS, pour faciliter son travail sur le terrain.

Le MSEC et le PURS sont donc des exemples de coopération internationale au service de la stabilité et du développement du Togo. Ils illustrent la volonté des partenaires du Togo de travailler ensemble avec les autorités et les communautés locales, dans le respect de la souveraineté et des besoins du pays.