Yawa Kouigan lance un appel à la collaboration au sein du ministère de la Communication

Lomé, le 2 septembre 2024 – La nouvelle ministre de la Communication, des Médias et de la Culture, Yawa Kouigan, a tenu sa première réunion de prise de contact avec les directeurs et responsables de son département ce lundi. En effet , ça été l’occasion pour elle de présenter sa vision et de lancer un appel à la collaboration pour relever les défis du secteur.

Dans une ambiance conviviale, la ministre Kouigan a souligné l’importance d’un travail d’équipe pour atteindre les objectifs fixés. « L’atteinte des objectifs seuls ne suffit pas, il faut apporter un pas de plus, en allant au-delà », at-elle déclaré. Elle a mis l’accent sur la confiance, la collaboration et l’interaction entre les différents services du ministère.

Des défis à relever

Le secrétaire général du ministère, Dr Tinaka Wediabalo Kossi, a exprimé sa reconnaissance envers la ministre, saluant le renouvellement de confiance du président en sa faveur. Il a souligné l’importance de son expérience, de sa vision et de son engagement, ainsi que de son rôle crucial de porte-parole du gouvernement. Ces qualités sont essentielles pour relever les nombreux défis et répondre aux attentes des citoyens concernant le ministère.

Par ailleurs, il a rappelé les nombreux défis auxquels le secteur de la communication et de la culture est confronté : la gestion de la désinformation, l’adaptation aux évolutions médiatiques, la protection des données personnelles, le financement des acteurs culturels, la préservation du patrimoine culturel, etc.

Pour relever ces défis, la ministre Kouigan compte sur les richesses humaines de son département. Elle a particulièrement insisté sur l’importance des qualités humaines, telles que la poctualité et la rigueur. « La confiance est une monnaie qui s’appelle le dévouement et le travail », at-elle souligné.

Une nouvelle dynamique de la ministre Yawa Kouigan 

Cette réunion marque le début d’une nouvelle dynamique au sein du ministère. Le ministre Kouigan a assuré les équipes de tout son soutien et les a encouragées à faire des propositions pour améliorer les services rendus à la population.

La ministre a également  eu un  tête-à-tête les dirigeants de l’Institut régional d’enseignement supérieur et de recherche en développement culturel (IRES-RDEC), du Bureau togolais du droit d’auteurs (BUTODRA) et du Comité national du patrimoine culturel.

En résumé, cette première rencontre a permis de fixer les bases d’une collaboration étroite entre le ministre et ses équipes. Les défis sont nombreux, mais la détermination est là pour les relever et faire du ministère de la Communication un acteur clé du développement du Togo.

La TNT au cœur des débats de la PRA-UEMOA-Guinée à Lomé

Lomé, le 29 août 2024 – Les régulateurs audiovisuels des pays de l’UEMOA et de la Guinée se sont réunis à Lomé pour la 11ème assemblée générale de la PRA-UEMOA-Guinée. Au cœur des discussions : la mise en œuvre effective de la télévision numérique terrestre (TNT).

Organisée par la HAAC Togo, cette rencontre a pour objectif de faire le point sur l’état d’avancement des projets de numérisation dans chaque pays membre et d’identifier les obstacles qui freinent cette transition. « Le passage à la TNT est un enjeu majeur pour nos pays. Il s’agit de moderniser nos systèmes de diffusion et d’offrir à nos populations une meilleure qualité de service » , a déclaré Édouard Loko, président sortant de la PRA-UEMOA. -Guinée.  En outre , il a a précisé que sur les 54 pays d’Afrique, 18 sont en plein cœur de la numérisation de la télévision.

Financement, infrastructures et compétences :

Si l’intérêt pour la TNT est unanime, les défis sont nombreux. « Le financement de ces projets est un véritable défi pour nos pays » , a souligné Édouard Loko. En effet, les investissements nécessaires pour moderniser les infrastructures et anciens personnels sont considérables.

Les participants à cette assemblée générale vont aussi  abordé les questions liées au financement, à la mise en place d’infrastructures adaptées et au renforcement des compétences des régulateurs. « Il faut que nous travaillions ensemble pour trouver des solutions innovantes et mobiliser les ressources nécessaires » , a insisté Pitalounani Telou, nouveau président de la PRA-UEMOA-Guinée.

Les régulateurs audiovisuels de l'UEMOA et de la Guinée réunis à Lomé pour accélérer la transition vers la TNT et relever les défis Un retard à rattraper 

Si certains pays de la région ont déjà réalisé des avancées significatives dans la transition vers la TNT, d’autres accusent un retard. « Il est urgent d’accélérer le rythme pour ne pas être à la traîne par rapport aux autres pays » , a averti un participant.

Les discussions ont porté sur les raisons de ces retards, notamment les difficultés liées à la coordination des acteurs, les problèmes techniques et les contraintes financières. Les régulateurs ont ainsi élaboré une feuille de route pour les prochaines années, avec des objectifs précis à atteindre pour chaque pays.

Les enjeux de la TNT 

Au-delà des aspects techniques, la transition vers la TNT offre de nombreuses opportunités pour les pays de l’UEMOA et de la Guinée. Elle permettra notamment de développer de nouveaux services de télévision, de favoriser la diversité culturelle et de renforcer la gouvernance audiovisuelle.

« La TNT, c’est bien plus qu’un simple changement technologique, c’est une véritable révolution pour notre secteur » , conclut Pitalounani Telou.

En somme, « la transition vers la TNT représente un tournant majeur pour les médias en Afrique de l’Ouest. Elle offre de nouvelles perspectives de développement et d’innovation. Mais pour réussir cette transition, les pays de l’UEMOA et de la Guinée doivent relever de nombreux défis. Comment concilier les enjeux de la modernisation technologique avec la préservation de la diversité culturelle et linguistique ? Cette question est également au cœur des préoccupations des régulateurs audiovisuels de la région.

Moov Africa Togo sanctionné pour des services défaillants

L’opérateur de téléphonie mobile Moov Africa Togo vient d’écoper d’une amende record infligée par l’ARCEP. Cette sanction, d’un montant de 1 260 378 382 FCFA, équivalant à 2% de son chiffre d’affaires 2023, fait suite à des mois, voire des années, de dysfonctionnements récurrents de son réseau.

Depuis plusieurs mois, les abonnés de Moov Africa Togo, en particulier dans les régions septentrionales du pays, subissent des coupures de service de plus en plus fréquentes et de plus longue durée. Ces interruptions répétées, touchant aussi bien les communications vocales que les données mobiles, ont considérablement pénalisé les utilisateurs et porté atteinte à la qualité de service promise par l’opérateur.

Or, ces problèmes ne sont pas nouveaux. Dès 2022, l’ARCEP avait mis en demeure Moov Africa Togo, lui reprochant de ne pas respecter ses obligations contractuelles en matière de disponibilité des services. Malgré les engagements pris par l’opérateur à cette époque, la situation s’est nettement dégradée.

Selon l’ARCEP, ces dysfonctionnements sont principalement liés à des défaillances au niveau des infrastructures de l’opérateur, notamment en termes de redondance et de maintenance. Ces manquements sont d’autant plus graves que le cahier des charges de Moov Africa Togo stipule clairement l’obligation de garantir une disponibilité continue et régulière des services.

Face à cette situation inacceptable, l’ARCEP a décidé de sévir. L’amendement infligé est une mesure forte destinée à inciter l’opérateur à prendre les mesures nécessaires pour résoudre ces problèmes. Moov Africa  dispose désormais de six mois pour améliorer la qualité de ses services, sous peine de nouvelles sanctions.

Moov Africa Togo dans le viseur de l’ARCEP

L’opérateur de téléphonie mobile Moov Africa Togo est une nouvelle fois dans le collimateur de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP). En effet, Mercredi 24 juillet, lors d’une audition publique, on a sommé l’entreprise de s’expliquer sur les nombreuses plaintes de clients relatives à la qualité et la disponibilité de ses services.

Initiée en avril 2022, la procédure pourrait conduire à des sanctions financières conséquentes pour Moov, allant jusqu’à 4% de son chiffre d’affaires annuel. Selon l’ARCEP, l’opérateur n’a pas respecté ses obligations contractuelles, en particulier dans certaines régions du pays où les coupures et les lenteurs du réseau sont fréquentes.

Moov Africa Togo dans le viseur de l'ARCEP pour des services jugés insuffisants et des pannes récurrentes.« Le Togo et ses consommateurs exigent des services de communication fiables et de qualité », a souligné Ouro Agora Kader, directeur juridique de l’ARCEP. « Les manquements répétés de Moov sont inacceptables. « 

Pour sa défense, Moov a évoqué des contraintes liées aux infrastructures, notamment les coupures d’électricité récurrentes et les difficultés liées à la sécurisation de ses réseaux dans certaines régions. Younes El Bedraoui, directeur général de Moov, a assuré que l’entreprise mettait tout en œuvre pour améliorer la qualité de ses services et a annoncé des investissements de 18 milliards de FCFA depuis 2021.

Cependant, pour l’ARCEP, les promesses ne suffisent plus. L’autorité de régulation attend des résultats concrets et rapides. La décision finale sera rendue dans les prochains jours.

 

Togo : l’ARCEP au cœur de la satisfaction client dans le secteur des télécoms

En plein essor technologique au Togo, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) se positionne comme un véritable baromètre de la satisfaction des clients. Jusqu’au 23 juin, l’ARCEP mène une enquête nationale pour connaître l’opinion des consommateurs sur la qualité des services proposés par les opérateurs de télécommunications. Cette initiative, loin d’être un simple exercice de routine, traduit aussi une volonté de placer l’usager au centre des préoccupations sectorielles.

L’ARCEP s’appuie sur la technologie pour améliorer son enquête de satisfaction client

La présente enquête, qui s’inscrit dans une démarche qualitative, vise à cartographier précisément les attentes des clients et à identifier les sujets de préoccupation qui pourraient affecter l’expérience utilisateur. Les résultats attendus devraient permettre à l’ARCEP de jouer pleinement son rôle de régulateur, en identifiant les motifs d’insatisfaction et en incitant les opérateurs à cibler les améliorations nécessaires.

La méthodologie adoptée pour cette enquête est inclusive et participative. En effet, Les clients ont la possibilité de donner leur opinion à travers diverses plateformes : un code USSD spécifique, des appels gratuits, le site Internet de l’autorité, ou encore l’application mobile « ARCEP TOGO ».
Ce dernier, conçu spécifiquement pour cette opération, démontre la volonté de l’ARCEP d’intégrer les innovations technologiques dans sa mission.

Par ailleurs, il est important de souligner que ces enquêtes ne sont pas nouvelles dans le paysage togolais. L’ARCEP, fidèle à sa mission de garantie de la qualité des services de télécommunications, organise régulièrement de telles initiatives. En 2022, une enquête similaire avait mis en lumière des manquements chez les opérateurs, les incitant à revoir leurs normes de service.

L’impact de ces enquêtes ne se limite pas au diagnostic ; ils constituent également  un levier d’action pour l’ARCEP. Les données collectées alimentent une dynamique d’amélioration continue, où chaque opérateur est appelé à se remettre en question et à innover. Ainsi, l’ARCEP, à travers ces enquêtes, contribue activement à l’évolution d’un secteur clé pour le développement économique et social du Togo.

En conclusion, l’enquête de satisfaction clients organisée par l’ARCEP est un exemple éloquent de gouvernance volontariste dans le secteur des télécommunications. Il illustre l’importance accordée à l’expérience client et la détermination de l’autorité à assurer une concurrence juste et équitable, propice à l’épanouissement des consommateurs et à la prospérité du marché togolais des télécoms.

Opérateurs télécoms en Afrique : vers un référentiel commun

Lomé, 23 mai 2024 – Un référentiel commun d’évaluation des fournisseurs de services télécoms sera bientôt mis en place dans l’espace africain francophone. Des experts ont pris cette décision à la clôture du 21e séminaire du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) mercredi 22 mai à Lomé.

« Nous avons décidé de mettre sur pied une commission d’experts qui proposera, à brève échéance, un référentiel ambitieux et non contraignant d’indicateurs et de seuils de qualité de services et d’expériences clients pour harmoniser les exigences entre nous afin d’amener les opérateurs les moins performants à se hisser au niveau des meilleurs standards observés dans le monde », a déclaré Michel Galley, directeur général de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

La rencontre, qui a réuni 150 délégués venus d’une cinquantaine de pays, a permis de discuter de l’économie, de la donnée et des services numériques.

En ce qui concerne le mobile money, les délègues ont évoqué les problèmes d’interopérabilité. « Tout le monde utilise la monnaie électronique via le téléphone, mais nous avons besoin d’interopérabilité. Qu’une personne soit capable de recharger son compte mobile money depuis son compte bancaire. Qu’une personne qui est chez un opérateur X puisse retirer de l’argent chez un opérateur Y », a relevé Louis-Marc Sakala, Directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE) et actuel président du Fratel.

Ce référentiel commun devrait permettre d’améliorer la qualité des services télécoms dans l’espace africain francophone et de favoriser l’innovation. Il devrait également contribuer à réduire la fracture numérique en permettant à un plus grand nombre de personnes d’accéder aux services numériques.

Lomé, épicentre de la régulation télécom francophone

L’effervescence règne à Lomé, où débute aujourd’hui le prestigieux séminaire du Réseau francophone de la régulation des télécommunications. Cette 21e édition, orchestrée par l’ARCEP Togo en partenariat avec l’ARPCE du Congo, promet d’être un carrefour d’échanges cruciaux pour l’avenir du secteur.

Sous le thème provocateur « Économie de la donnée et services numériques : nouveaux défis pour la régulation », les experts vont décortiquer les implications technico-économiques de la révolution numérique. Au cœur des débats, la gestion des données et l’adaptation des cadres réglementaires face à l’essor des services numériques et des paiements mobiles.

Par ailleurs, Les participants, venus de divers horizons institutionnels et corporatifs, s’attelleront à forger des stratégies pour naviguer dans l’écosystème numérique en pleine mutation. Leurs réflexions s’articuleront autour de la prospective des réseaux de communication et de la régulation à l’ère du big data.

Le Fratel, qui fête ses deux décennies d’existence, continue de tisser des liens entre les autorités de régulation partageant la langue de Molière. Ce réseau, né à Bamako le 28 octobre 2003 , s’est imposé comme une plateforme incontournable pour harmoniser les pratiques réglementaires dans l’espace francophone.

En somme, ce rassemblement à Lomé est une vitrine de l’expertise collective et un tremplin vers une régulation télécom plus agile et innovante, à la hauteur des enjeux actuels et futurs du secteur.

Le Port autonome de Lomé inaugure son centre d’appel

Le Port autonome de Lomé (PAL), acteur majeur du commerce maritime en Afrique de l’Ouest, a franchi une étape significative en lançant son centre d’appel ce mardi 16 avril. Ce dispositif, opérationnel depuis le mois de mars dernier, est spécifiquement dédié à la gestion des informations, aux conseils, aux plaintes et aux réclamations des utilisateurs de la plateforme portuaire.

Un projet soutenu par la Cellule Climat des Affaires et la Banque mondiale

Le call center, accessible au numéro 8818, est le fruit d’une collaboration entre la Cellule Climat des Affaires (CCA) et la direction du port, avec l’appui financier de la Banque mondiale. Doté de 10 cabines et d’un personnel formé, il est joignable à tout moment, 24h/24 et 7j/7.

Objectifs concrets et avantages pour les usagers

Concrètement, ce dispositif d’appel vise à améliorer les relations entre le port et ses usagers, qu’ils soient prestataires ou utilisateurs de la plateforme. Il permettra également de rapprocher le port de ses partenaires, afin de mieux répondre à leurs besoins spécifiques. Les services offerts incluent des informations sur les escales des navires, les marchandises import-export, le suivi des paiements des factures, ainsi que la gestion des réclamations et plaintes.

Le Port autonome de Lomé inaugure officiellement son centre d’appel pour une meilleure interaction avec les usagersUn atout  pour le Port autonome dans un environnement concurrentiel

Selon Fogan Adegnon, directeur général du PAL, ce centre d’appel représente un véritable dispositif d’écoute clients. Dans un environnement portuaire fortement concurrentiel, il renforce la position du PAL parmi les ports modernes de la sous-région. M. Adegnon souligne également que le call center intègrera des outils modernes de communication, tels que les mails, les SMS et les réseaux sociaux. Il servira de point unique d’entrée et de traitement des informations pour la plateforme portuaire.

Enfin, ce lancement s’inscrit dans la continuité des efforts du PAL, qui a déjà modernisé ses installations et amorcé un processus de dématérialisation il y a quelques années.

En somme, le PAL, en mettant en place ce centre d’appel, démontre sa volonté d’offrir un service de qualité et de rester à l’écoute des besoins de sa clientèle, dans un secteur en constante évolution.