«L’Afrique doit tirer profit de la Zlecaf» (expert)

Les pays du continent doivent tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), affirme l’expert en affaires internationales, Me Pierre Djemis.« La Zlecaf est devenue réalité depuis 1er janvier 2021. C’est une zone énorme, c’est un marché énorme (…) que nous devons saisir. L’Afrique ne doit pas louper les opportunités de la Zlecaf. Elle permet par exemple de commercer (…) sans payer des droits de », a notamment dit Me Djemis, spécialisé en droit et pratique des affaires internationales.

Il s’exprimait, mardi à Dakar, en prélude à une formation de 300 entrepreneurs sénégalais sur l’accès à l’information relative aux financements des PME/PMI. Celle-ci entre dans le cadre d’une série de rencontres dénommées « Entreprendre en Afrique », visant à mettre en relation les porteurs de projet et un réseau de partenaires techniques et financiers.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Me Pierre Djemis a indiqué que « nous devons faire en sorte que nos PME/PMI saisissent les opportunités de la Zlecaf qui est un projet innovant ». « C’est une opportunité à saisir par les PME/PMI », a-t-il renchérit.

Selon lui, « la plus grande richesse de l’Afrique réside bien dans sa jeunesse et sa soif d’entreprendre ».

« L’engouement pour l’entrepreneuriat n’a jamais été aussi puissant qu’aujourd’hui, l’entrepreneuriat est au cœur du développement en Afrique. Cependant, entreprendre en Afrique s’avèrera une stratégie payante à condition d’être parfaitement informé sur les spécificités des marchés et surtout d’avoir accès à des financements », a conclu Me Pierre Djemis.

MINUSMA : des éléments des casques bleus togolais cible d’une attaque terroriste au Mali

Le contingent togolais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), stationné dans la localité de Kerena, a été la cible  mercredi d’une attaque kamikaze, a annoncé le ministre des armées.

L’action d’envergure, qui visait en premier lieu les installations de ravitaillement en carburant, a été suivie de tirs nourris pendant près d’une heure. Si l’attaque a été finalement repoussée, le contingent a recensé une vingtaine de blessés dont neuf graves qui ont été aussitôt pris en charge.

Le Président de la République, Faure Gnassingbé, a exprimé au nom du peuple togolais et en son nom personnel, sa sympathie aux soldats blessés. Le Gouvernement a également adressé ses vœux de prompt rétablissement aux blessés et invité l’ensemble de la population à les porter dans leurs prières quotidiennes.

Le secrétaire général-adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, a lui aussi exprimé son soutien : “Mes pensées aux braves soldats du Togo blessés dans l’attaque contre la MINUSMA, au gouvernement, au peuple togolais et tous mes vœux de prompt rétablissement. La contribution des casques bleus togolais est vitale pour protéger les populations dans la région. Il n’y aura pas d’impunité pour les responsables”, a déclaré le diplomate.

L’attaque de ce mercredi est la troisième du genre contre les casques bleus togolais depuis le début de l’année. Le 28 janvier dernier, le véhicule d’une relève a sauté sur un engin explosif à Talas, faisant quatre blessés dont un grave. Le lendemain, c’est un obus qui a été tiré sur le poste de commandement togolais à Douentza, mais n’a pas réussi à atteindre sa cible.

Le Togo fait partie des principaux pays contributeurs de troupes onusiennes dans le monde. Plus de 1500 hommes, policiers, militaires et personnels civils sont actuellement déployés par le Gouvernement sur plusieurs théâtres d’opérations.

Source : PORTAIL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE TOGOLAISE

Le professeur Djibril Mohaman salue la mise en place du groupe mixte de surveillance anti-covid-19

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le Président de la Coordination nationale de la Gestion de riposte de la Covid-19 au Togo, le Professeur Djibril Mohaman a salué la mise en place par le gouvernement du Groupe mixte de surveillance anti Covid-19 (GMS anti Covid-19) et invité à nouveau la population à respecter davantage les mesures barrières en cette période de recrudescence des cas positifs.

Selon le professeur Djibril Mohaman « cette augmentation est imputable au non respect des mesures barrières. Il convient de rappeler que les rassemblements demeurent interdits dans notre pays dans le cadre de la riposte et ceci sur toute l’étendue du territoire national. Les célébrations qu’elles soient joyeuses ou malheureuses, religieuses ou non, restent interdites. Il faut qu’on arrive à respecter ces mesures jusqu’à ce qu’on arrive à vaincre ce virus », a déclaré le médecin-colonel, qui salue au passage la création du Groupe mixte de surveillance Anti-covid19 (GMS Anti-Covid19).

« Ce nouveau groupe veillera de manière beaucoup plus consensuelle à la sensibilisation, à la pédagogie et à l’application sur toute l’étendue du territoire des mesures barrières prises par le gouvernement dans le cadre de la riposte. Ce nouveau groupe prend la place de la FOSAP », a-t-il poursuivi.

Il a également salué les résultats obtenus par le Togo dans la gestion de la crise sanitaire au plan international sous le leadership du Chef de l’Etat, président du comité de crise.

Pour le Médecin Colonel, le classement du Togo en tant que meilleur pays de l’Afrique dans la gestion de la lutte contre le coronavirus doit plutôt « nous pousser à maintenir le cap et à nous améliorer sans cesse pour éradiquer ce virus ».

Rappelons que, l’Institut Lowy de Sydney dans une récente étude sur la gestion de la pandémie à coronavirus, a classé le Togo 1er en Afrique de l’Ouest , 2è sur le plan continental après le Rwanda, puis 15è sur le plan mondiale.

Pistes rurales : le ministre du désenclavement met en garde les entreprises retardataires dans les travaux

Dans un communiqué détaillant la situation d’avancement des travaux du Programme d’appui aux pistes rurales (PAPR), le ministre du Désenclavement et des Pistes Rurales, Kanfitine Tchede Issa a rappelé à l’ordre et mis en garde, les entreprises titulaires des marchés, en retard sur l’exécution des travaux.

Quatre mois après le début de la période favorable pour les travaux, le Gouvernement est au regret de constater que certaines entreprises titulaires des marchés n’ont toujours pas mobilisé sur le terrain le matériel et le personnel minimal requis, accusant ainsi des retards préjudiciables aux populations. Ceci malgré les visites de chantiers et les réunions de rappel à l’ordre, ainsi que les lettres d’avertissements qui leur ont été adressées. Ce qui est inadmissible”, note le ministre.

Les différents tableaux présentés par le ministère et consultables dans le quotidien national ‘Togo-Presse’, montrent par exemple que certaines entreprises affichent un délai consommé de 102,4% pour un taux de réalisation de 15,46%. Les travaux sont normalement prévus pour être exécutés dans des délais contractuels de 12 à 14 mois pour le PAPR et de 4 à 6 mois pour le Programme Annuel d’Entretien Mécanisé des Pistes Rurales (PAEMePR).

Face à cette situation et vu l’imminence de la saison des pluies, les entreprises défaillantes sont invitées “à prendre des dispositions idoines pour accélérer les travaux avec la qualité requise et rattraper dans un délai de deux (2) mois, l’avancement physique escompté desdits travaux par rapport au délai contractuel afin de respecter leur engagement vis-à-vis du cahier des charges, sous peine de mise en demeure suivie de la résiliation du contrat”, martèle Kanfitine Tchede Issa.

Pour rappel, le Togo ambitionne de réaliser d’ici 2025, 4000 km de pistes rurales dans l’ensemble des 05 régions économiques. Ceci, afin de faciliter l’accès des populations rurales aux infrastructures socio-économiques de base, et désenclaver les zones à fort potentiel de production agricole comme le coton et le café-cacao.

Source : PORTAIL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE TOGOLAISE

Le représentant résident de la BAD fait ses adieux à la cheffe du gouvernement

Le Représentant résident de la Banque africaine de développement (BAD), Georges Bohoussou  a fait ses adieux au Premier ministre, Victoire Tomegah Dogbé, mardi, lors d’un entretien à la Primature. Ce dernier est en fin de mission après trois années d’exercice au Togo.

Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur la coopération entre le Togo et la BAD, si l’on en croit la Primature.

M. Bohoussou a saisi l’occasion pour louer et magnifier la clairvoyance de la vision du Président de la République qui a réussi à faire du Togo, une destination prisée et préférée des bailleurs de fonds.

« Ce qui m’a le plus marqué, c’est la disponibilité des autorités du Togo, avec Mme le Premier Ministre, qui était avant au développement à la base,  nous avons suivi de main de maître le projet PAIEJ-SP, nous étions tout le temps sur le terrain, elle était toujours là. Les autres ministres aussi. », a-t-il confié.

L’engagement du portefeuille actuel de la BAD est de 265 milliards de FCFA avec le Togo. L’institution financière africaine compte continuer sur cette lancée.

Covid-19/Vaccins: la FIFA et l’OMS s’unissent pour l’accès équitable

La Fédération internationale de football association (FIFA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se liguent contre le coronavirus.Des stars du football feront la promotion de l’accès mondial équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic

« La FIFA s’associe à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour promouvoir la nécessité d’un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, et pour encourager chacun à continuer à appliquer au quotidien les mesures de santé publique salvatrices afin de prévenir la propagation du coronavirus et de protéger la santé », rapporte un communiqué publié sur le site internet de l’OMS visité mardi à APA.

Ainsi, parallèlement à la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2020, qui se tiendra au Qatar du 4 au 11 février 2021, la FIFA et l’OMS lancent une campagne de sensibilisation du public à laquelle participeront des stars du football. Cette campagne s’effectuera par la diffusion de messages à la télévision et dans les stades, afin de continuer à promouvoir le Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19.

« Nous devons tous jouer le rôle qui est le nôtre dans la lutte contre le coronavirus. Nous appelons également la communauté internationale à unir ses forces (sous le hastag #ACTogether), et à garantir l’équité en matière d’accès aux vaccins, aux traitements et aux tests de diagnostiques dans le monde entier », a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a affirmé que « le principe d’équité constitue le fondement du football et de tous les autres sports, et il doit en être de même en ce qui concerne la santé ». 

« En matière de lutte contre la Covid-19, a dit le patron de l’OMS, les règles sont simples : toutes les personnes exposées à un risque, dans tous les pays, doivent avoir un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic vitaux. En seulement neuf mois, le monde a mis en place ces trois lignes de défense efficaces contre la COVID-19. Mais notre objectif consiste désormais à assurer un accès équitable et à continuer à améliorer ces outils ».

Il a ajouté : « L’OMS est reconnaissante à la FIFA de s’être associée à des partenaires du secteur de la santé du monde entier en vue de promouvoir la nécessité d’une distribution équitable des outils nécessaires pour vaincre le coronavirus ».

16éme anniversaire de la disparition de Gnassingbé Eyadéma : « pas de célébration publique au Palais des congrès de Kara »

A travers un communiqué, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement du territoire, précise le conteste dans lequel se tiendra le seizième anniversaire du décès de Gnassingbé Eyadéma.

Le Togo commémorera le 05 février prochain le rappel à Dieu de son ancien président, Gnassingbé Eyadéma. Pour ce 16ème anniversaire, il ne se tiendra pas de célébration publique au Palais des Congrès de Kara, pour tenir compte de la lutte contre le coronavirus, annonce le ministre d’Etat Payadowa Boukpessi.

« Pas de veillée le 4 février 2021, pas de célébration publique au Palais des congrès de Kara. Les dispositions ci-dessus énoncées doivent être strictement respectées par tout un chacun, dans les circonstances actuelles marquées cette année par la lutte contre la pandémie du Coronavirus dans notre pays », recommande Payadowa Boukpessi dans sa note, appelant à la sobriété.

Néanmoins, est prévu un programme ponctué d’une prière musulmane le vendredi à 13 heures dans les mosquées des chefs-lieux de préfectures en mémoire du Père de la Nation. En ce qui concerne les chrétiens, le rendez-vous est donné au dimanche 7 dans les églises et temples des mêmes localités pour la même intention.

Arrivé au pouvoir en 1967, Gnassingbé Eyadéma est décédé le 5 février 2005  à 69 ans.

 

Recrudescence des cas de covid-19 : le comité scientifique tire la sonnette d’alarme

Le comité Conseil scientifique de lutte contre la Covid-19 au Togo a tenu  une conférence de presse, jeudi 28 janvier 2021. La rencontre s’est  déroulée en présence du ministre de l’enseignement supérieur, le Prof Ihou Wateba , également membre du Conseil, du commandant de la  force sécurité anti-pandémie, ainsi que de diverses personnes ressources dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Face à la recrudescence de la maladie, le comité scientifique de la Covid-19 tire la sonnette d’alarme.

« La situation devient alarmante. Depuis le début du mois de janvier, plus de 1000 cas ont été enregistrés au Togo. Devant cette situation nous appelons à une remobilisation, au respect strict des mesures barrières qui sont très simples : le lavage régulier des mains, le port correct des masques, la distanciation physique et évitons les sorties inutiles », a exhorté Prof Didier Ekouevi, le Président du comité scientifique.

Quant au ministre en charge des enseignements supérieurs, il s’est exprimé sur la polémique qui entoure les vaccins de la covid-19, le responsable du centre de prise en charge des malades de Covid-19 rassure que le vaccin contre la Covid-19 fait partie d’une série d’appréhensions de connaissances que l’humanité a acquises.

Selon lui, il n’y a pas de raison que les gens aient peur, c’est un médicament comme les autres. Il peut y avoir de petits effets secondaires mais ils sont toujours moindres par rapport à l’avantage que cela donne.

« Le Togo qui est un pays si organisé ne peut pas permettre de commander des vaccins qui vont tuer notre population. Nous-mêmes et nos familles seront vaccinés voilà des raisons pour lesquelles nous ne  pouvons cautionner un vaccin qui tue », a-t-il ajouté.

Le Comité Conseil Scientifique a pour missions d’analyser la situation de la Covid-19 au Togo,  donner des avis périodiques en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques sur la maladie,  et d’éclairer les politiques sur les orientations à prendre pour une riposte efficace.

 

Le Togo tente de prévenir une éventuelle grippe aviaire

Alors qu’une nouvelle variante de grippe aviaire (H5N8) sévit actuellement en Europe et dans la sous-région (cas signalés au Sénégal), le Togo affine sa riposte pour se préparer à toute éventualité. Des simulations se tiennent depuis ce mercredi à Tsévié, avec les acteurs du secteur avicole.

Pendant trois jours, il sera question de plancher sur le contenu du nouveau plan opérationnel de riposte.  “Le Togo a pris certaines dispositions pour lutter contre la grippe aviaire qui peuvent se résumer en l’opérationnalisation de ce plan et nous appelons les éleveurs à protéger les poulaillers traditionnels améliorés, à travers le renforcement des mesures de biosécurité”, a déclaré le directeur de l’Élevage, Komlan Batawui.

D’autres recommandations sont également édictées à l’endroit des producteurs, comme le refus d’importation de volailles à risque et la protection de la production avicole qui connaît une bonne tendance actuellement.

La FAO, partenaire de longue date du Togo sur les questions d’alimentation et d’agriculture, a indiqué qu’elle était prête à appuyer le pays dans sa riposte.

Source : PORTAIL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE TOGOLAISE

Covid-19 : le Couvre-feu et le bouclage étendu à toute la région des savanes

Depuis quelques jours, un couvre-feu est instauré dans les préfectures du Grand Tone ( Tone, Kpendjal, Kpendjal-Ouest, Cinkasse et Tandjoare), le couvre-feu et le bouclage  sont désormais étendus aux préfectures du Grand Oti (préfectures Oti et Oti Sud). La décision a été prise mardi par le gouvernement

Dans un communiqué rendu public à cet effet, le gouvernement explique  cette décision par  l’évolution de la pandémie à Covid-19 marquée ces derniers jours par une importante recrudescence du nombre de cas dans la région des Savanes, notamment dans les préfectures de l’Oti et de l’Oti Sud.

Ainsi,  à compter de ce mercredi 27 janvier 2021, les préfectures susmentionnées sont soumises à un couvre-feu  de 20 heures à 05 heures. Elles seront par ailleurs  individuellement bouclées. « A cet effet, la circulation des personnes entre lesdites préfectures est interdite », indique le communiqué du gouvernement qui dit compter  sur le civisme et le sens de responsabilité de tous, pour le respect de ces mesures.

Plus d’une centaine de nouveaux cas ont été détectés dans la région au cours des derniers jours.

Eco: suspension du pacte de convergence de la Cedeao

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

Cedeao : suspension du pacte de convergence et report de l’Eco

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

L’ARCEP impose cinq principes tarifaires pour les services de communication

Au Togo, l’Autorité  de Régulation des Communications  Electroniques  et des Postes (Arcep) poursuit sa politique de défense des consommateurs en définissant de nouveaux principes tarifaires pour les services de communication. Ces principes, selon l’Autorité, visent  une meilleure transparence et comparabilité.

Au total cinq principes ont été énoncés, l’institution veut imposer une tarification raisonnable des services et de certaines prestations des opérateurs.

Transparence des offres

Dorénavant, les opérateurs sont tenus d’assurer aux usagers la transparence dans leurs offres tarifaires, exige le régulateur. Ainsi, quelles que soient les unités de tarification utilisées (minute, SMS, mégaoctet), les opérateurs doivent communiquer clairement sur les différents tarifs afin de permettre aux consommateurs de disposer d’éléments de comparaison des différentes offres disponibles.

Fin de la durée de validité sur les crédits 

Jusqu’alors définies par une durée de validité, les crédits de communication devraient désormais être illimités, tant que la carte Sim est active. “Le crédit sur une carte SIM ne peut plus être considéré comme expiré, tant que la carte SIM est active”, édicte l’Arcep, ajoutant que “les recharges ne doivent pas comporter de durée de validité au-delà de laquelle l’usager perd le solde restant de son crédit”.

Validité “raisonnable” pour les forfaits et promotions 

La démarche s’étend également au niveau des offres promotionnelles et des forfaits accordés souvent par les opérateurs. “La durée de validité doit être raisonnable au regard du montant de souscription et clairement portée à la connaissance des consommateurs”, enjoint l’Autorité.

Frais appliqués aux transferts de crédit de compte à compte 

Une autre mesure qui devrait soulager les consommateurs concerne les transferts de crédits opérés par les abonnés entre leurs comptes. Désormais, les frais appliqués pour ces opérations et déduits par les opérateurs, “ne doivent pas dépasser 3% du montant transféré”.

Plafond pour le service clientèle

Dernière mesure qui profitera largement aux consommateurs, le tarif pour l’accès du public aux services d’assistance clientèle des opérateurs. Il “ne peut être facturé à plus de 20 F CFA par appel, et ce, quelle que soit la durée de l’appel”, décide l’Arcep.

Les nouveaux principes, entrés en vigueur dès la date de leur publication, ont été notifiés aux différents opérateurs sur le territoire (Togo Télécom, Togo Cellulaire, Moov Africa Togo, GVA Togo, Téolis SA et Cafe Informatique & Télécommunications), et des sanctions sont prévues en cas de non-respect, a averti l’institution.

Ces nouveaux principes sont entrés en vigueur depuis le 22 janvier.  Leur non –respect  expose les contrevenants à des sanctions, prévient l’ARCEP.

Source : PORTAIL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE TOGOLAISE.

 

Le ministre de la santé informe : « le vaccin contre la Covid-19 n’est pas encore disponible dans notre pays »

L’annonce de la campagne de vaccination a été accompagnée d’une vague de désinformation sur les réseaux sociaux, semant donc la panique et l’inquiétude au sein de la population.  Le ministre en charge de la Santé donne des précisions.

Dans un communiqué, publié samedi, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins, Moustafa Mijiyawa, informe l’opinion que le « vaccin contre la Covid-19 n’est pas encore disponible dans notre pays ».

Il reconnait qu’ailleurs dans le monde la campagne de vaccination a déjà démarré. Toutefois, Moustafa Mijiyawa souligne : « Le Togo, tout comme les autres pays, se prépare à introduire ce vaccin dans les prochaines semaines ». Et de poursuivre « les modalités et la période de cette vaccination feront l’objet d’une communication officielle. Mais, l’on peut déjà retenir que cette vaccination contre la Covid-19, destinée aux adultes, ne concerne pas les enfants ».

Pour finir, il « exhorte une fois encore la population au strict respect des mesures barrières ». A savoir : le lavage des mains, le port des masques, la distanciation physique.

Notons qu’à ce jour, plus de 39 millions de doses de vaccins ont été administrées dans une cinquantaine de pays dans le monde.

Covid-19: l’Afrique doit disposer tôt de vaccins sûrs (OMS)

Le continent africain doit très tôt disposer de vaccins sûrs et efficaces contre la Covid-19.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui porte ce plaidoyer, souligne que même si le développement et l’approbation de vaccins sûrs et efficaces moins d’un an après l’apparition de la Covid-19 représente une spectaculaire réussite, l’Afrique court le risque d’être laissée de côté alors que les pays des autres régions concluent des accords bilatéraux, faisant ainsi grimper les prix.

Depuis le début de cette semaine, 40 millions de doses de vaccins ont été administrées dans 50 pays, la plupart à revenu élevé, selon l’OMS, déplorant qu’« en Afrique, la Guinée est l’unique nation à faible revenu à fournir des vaccins et, à ce jour, ceux-ci ont été administrés à seulement 25 personnes. Les Seychelles, pays à revenu élevé, est le seul sur le continent à avoir lancé une campagne nationale de vaccination ».

« Nous d’abord, pas moi d’abord : c’est la seule façon de mettre fin à la pandémie. La thésaurisation des vaccins ne fera que prolonger l’épreuve et retarder le relèvement de l’Afrique. Il est profondément injuste que les Africains les plus vulnérables soient forcés d’attendre des vaccins alors que des populations présentant moins de risques dans les pays riches sont mis en sécurité », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Citée par un communiqué de presse, Dr Moeti estime que « les personnels de la santé et les personnes vulnérables en Afrique ont urgemment besoin d’un accès à des vaccins contre la COVID-19 sûrs et efficaces ».

Le Mécanisme Covax (codirigé par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies, Gavi et l’OMS) a garanti la fourniture de 2 milliards de doses de vaccin auprès de cinq producteurs, avec des options d’achat de plus d’un milliard de doses supplémentaires, poursuit le communiqué.

Ce qui fait dire à Thabani Maphosa, directeur exécutif des programmes de Gavi, que « le Covax est en bonne voie pour commencer à livrer les doses de vaccins et à garantir un accès mondial aux vaccins ».

A son avis, cet immense engagement international a été rendu possible par les dons, le travail autour d’accords de partage des doses et des accords avec les producteurs qui ont permis d’obtenir la garantie de 2 milliards de doses.

En Afrique, la coalition s’est engagée à vacciner au moins 20 % de la population d’ici à la fin de 2021, en fournissant un maximum de 600 millions de doses, sur une base de deux doses par individu, distribuées par phases.

Initialement, 30 millions de doses devraient commencer à être livrées dans les pays d’ici le mois de mars, avec l’objectif de couvrir 3 % de la population en donnant la priorité aux professionnels de la santé et à d’autres groupes prioritaires. La couverture vaccinale sera ensuite étendue à d’autres groupes vulnérables comme les personnes âgées et celles présentant des maladies préexistantes.

Il est prévu que la majorité des doses soit livrée au cours de la seconde moitié de l’année. Ces délais et ces quantités pourraient changer si les vaccins candidats ne sont pas conformes aux conditions d’agrément réglementaires ou si la production, la livraison et le financement se heurtent à des difficultés.

D’après l’outil d’évaluation de l’OMS de la préparation à l’introduction du vaccin, les nations africaines sont prêtes en moyenne à 42 % pour des campagnes de vaccination de masse, ce qui constitue une amélioration par rapport aux 33 % notés il y a deux mois. Néanmoins, il reste un long chemin à parcourir avant d’atteindre le seuil souhaité de 80 %.

Conflits au Sahel: deux millions de personnes déplacées

Dans le Sahel, l’insécurité a poussé deux millions de personnes à se déplacer, rapporte le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).« Le HCR appelle à la fin des violences incessantes dans la région du Sahel (qui comprend le Burkina Faso, le Tchad, le Mali et le Niger), où le nombre de personnes déplacées à l’intérieur des frontières de leurs pays dépasse désormais, et pour la première fois, les deux millions », a déclaré, vendredi à Genève (Suisse), son porte-parole, Boris Cheshirkov.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, M. Cheshirkov a souligné que le déplacement dans la région a quadruplé en deux ans seulement car le nombre de déplacés internes s’élevait à 490 000 au début de l’année 2019.

Plus de la moitié des déplacés internes dans la région sont des Burkinabés. La région du Sahel accueille également plus de 850 000 réfugiés, principalement originaires du Mali.

Depuis début 2021, les violences au Niger et au Burkina Faso ont déjà forcé plus de 21.000 personnes à fuir leur foyer et à chercher refuge ailleurs dans leurs propres pays.

Au Burkina Faso, depuis le 31 décembre 2020, une série d’attaques armées contre la ville de Koumbri et des villages voisins dans le nord du pays a déjà déplacé plus de 11.000 personnes. La plupart d’entre elles sont des femmes et des enfants qui ont fui de nuit, après que les assaillants ont commencé à tirer sur leurs maisons.

Ce qui fait que, de l’avis du porte-parole du HCR, les communautés qui accueillent des déplacés ont atteint un point de rupture.

« Les besoins augmentent dans une région où convergent de multiples crises, notamment les conflits armés, l’extrême pauvreté, l’insécurité alimentaire, les changements climatiques et la pandémie de Covid-19. L’extrême vulnérabilité du Sahel est exacerbée par l’impact du déplacement forcé, qui est causé par les violences généralisées et brutales perpétrées par des groupes armés et criminels », soutient Boris Cheshirkov.

Il souligne que la réponse humanitaire est « dangereusement débordée », et le HCR exhorte la communauté internationale à redoubler son soutien envers la région.

« Malgré la générosité de leurs hôtes, poursuit Boris Cheshirkov, de nombreux déplacés internes ne disposent même pas d’un abri de base et dorment en plein air. Ils ont d’urgence besoin d’abris décents, d’eau et d’articles de secours, ainsi que de soins de santé et d’installations sanitaires appropriées pour prévenir la propagation de Covid-19 ».

La STT va porter plainte contre le SCRIC

En conférence de presse jeudi 21 janvier, la Synergie des travailleurs du Togo (STT) annonce des poursuites judiciaires contre le Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC).

Le syndicat dénonce une intrusion illégale des gendarmes du Service Central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) dans ses locaux. Selon les responsables, il s’agit d’une violation de son espace de travail.

La centrale syndicale rapporte que la gendarmerie nationale a interpellé 4 de ses membres qui discutaient avec Nadou Lawson-Olokounlé, la coordinatrice générale. Pour les travailleurs, il s’agit  d’une dérive contre laquelle ils entendent porter plainte.

« Alors que la coordinatrice de la STT, Mm Nadou Lawson, assistée par le camarade Gilbert Dogbevi, membre de la FESEN, était en train de s’entretenir avec 3 des responsables du Syndicat des Enseignants du Togo, un détachement de gendarmes a fait irruption dans la salle de réunion et a interpellé sans ménagement les 4 camarades bousculant au passage la camarade coordinatrice qui essayait de s’interposer », a raconté la Coordination.

la centrale syndicale déplore et condamne une intrusion illégale des forces de sécurité dans son espace syndical sans aucun mandat. Elle s’inquiète d’une dérive qui semble inaugurer une nouvelle ère de violations et de restrictions des droits et libertés syndicales.

« La STT va porter plainte contre le SCRIC, pour violation de propriété privée et violences volontaires sur la personne de sa Coordinatrice Générale », a annoncé Mme Lawson-Olokounlé.

Par ailleurs, la centrale syndicale demande expressément au gouvernement Togolais de faire cesser ces intimidations et manœuvres pour que règne la paix et la cohésion nationale.

La STT appelle également ses membres à rester mobilisés afin défendre leurs droits et libertés syndicales acquises depuis plusieurs années grâce aux sacrifices de leurs devanciers.

 

Covid-19 : l’Unicef contre une nouvelle fermeture des écoles

Les écoles ne doivent pas fermer, malgré la nouvelle vague du coronavirus, plaide l’Unicef.Le Fonds des Nations unies pour l’enfance, généralement désigné par l’acronyme (Unicef) soutient que les enfants ne peuvent pas se permettre de vivre une année supplémentaire sans école.

« Alors que nous entamons la deuxième année de pandémie de Covid-19, et que les cas continuent de monter en flèche dans le monde entier, aucun effort ne doit être ménagé pour que les écoles restent ouvertes ou pour leur accorder la priorité dans les plans de réouverture », plaide Henrietta Fore, Directrice générale de l’Unicef.

Elle ajoute, dans une déclaration parvenue à APA, qu’en dépit des effets largement documentés de la fermeture des écoles sur les enfants et de la présence d’un nombre croissant de données probantes sur le fait que les écoles ne constituent pas des vecteurs de la pandémie, trop de pays ont choisi de maintenir leurs écoles fermées, parfois pendant près d’un an.

« Les fermetures d’écoles, qui ont affecté 90 % des élèves à travers le monde lorsque les mesures de confinement prises en riposte à la pandémie ont atteint leur paroxysme et qui ont laissé plus d’un tiers des écoliers sans accès à l’enseignement à distance, ont eu des conséquences dévastatrices », souligne Mme Fore.

Elle informe que quelque 24 millions d’enfants supplémentaires devraient être déscolarisés, ce qui portera le nombre d’enfants déscolarisés à un niveau jamais atteint depuis plusieurs années et que nous n’avions réussi à faire baisser qu’au prix de durs efforts.

« La situation mine la capacité des enfants à lire, à écrire et à réaliser des calculs de base et les empêche de développer les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans l’économie du XXIe siècle. Leur santé, leur développement, leur sécurité et leur bien-être sont menacés. Et ce sont les plus vulnérables d’entre eux qui paieront le plus lourd tribut », indique la Dg de l’Unicef.

Elle déplore que privés de repas scolaires, les enfants sont exposés à la faim et voient leur état nutritionnel se détériorer. Privés d’échanges quotidiens avec leurs pairs et d’occasions de se dépenser, ils voient leur condition physique se dégrader et montrent des signes de détresse mentale. Privés du filet de sécurité que leur offre souvent l’école, ils sont plus vulnérables aux abus ainsi qu’au mariage et au travail des enfants.

« Pour toutes ces raisons, la fermeture des écoles doit uniquement constituer une mesure de dernier recours, après que toutes les autres possibilités ont été envisagées. L’évaluation du risque de transmission à l’échelle locale doit constituer un facteur déterminant dans les décisions touchant au fonctionnement des écoles. Les fermetures d’écoles à l’échelle nationale doivent être évitées autant que possible », conclut Henrietta Fore.

Célébration du « Martin Luther King Day » à Lomé

Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) du pasteur Komi Edoh a célébré lundi à Lomé, la 35è édition de la journée « Martin Luther King Day ». C’est Dr James Amaglo, maire de la commune du Golfe 2 qui a présidé cette rencontre.

La journée a été marquée par une conférence-débat et une projection de la vidéo du célèbre discours «I have a dream» (‘Jai fait un rêve’) prononcé par le pasteur Martin King devant plus de 250 mille personnes à Washington, il y a plus de 50 ans.

Selon le président de MMLK au Togo, cette journée se célèbre dans la dynamique d’éveiller les consciences. Pour lui, Martin Luther King a été un grand homme défenseur des droits de l’homme, de la liberté et de la justice humaine.

« Nous portons son nom en tant que parrain de notre association. Nous estimons que ce jour qui est célébré aux Etats Unis, de façon à l’honorer puisse être transporté au Togo pour éveiller les consciences, dire combien de fois chaque être humain sans distinction sociale peut défendre les droits de l’homme partout où il se retrouve », a indiqué Pasteur Edoh komi.

Lors de son intervention, le maire Amaglo a exprimé la raison pour laquelle le message de Martin Luther King reste aussi pertinent et puissant.

« La célébration de la journée Martin Luther King est une très belle initiative. Nous en avons besoin au Togo et l’Afrique en a besoin. Nous avons besoin de s’inspirer de ses engagements qui ont d’ailleurs permis au monde de se sentir mieux. Notamment sa détermination qui a fait en sorte que le sort des noirs aux USA ait basculé sur le bon chemin », a-t-il martelé.

« Le Martin Luther King Day » est un jour férié, aux États-Unis, marquant la date anniversaire de la naissance de Martin Luther King Jr. Il est fêté chaque année le troisième lundi du mois de janvier, autour du 15 janvier, date de l’anniversaire du révérend.

Covid-19: l’Afrique à l’heure des stratégies vaccinales

En Afrique, le choix des stratégies de vaccination contre le nouveau coronavirus diffère d’un pays à un autre.La théorie de l’immunité collective avait fini d’habiter une grande partie de l’opinion sur le continent quand, depuis quelques semaines, surgit une deuxième vague de contamination plus meurtrière.

Jusqu’à la mi-janvier, plus de 81.000 patients sur 3,2 millions ont été emportés par la pandémie. La contamination a connu une progression particulièrement significative dans l’ouest et le sud. Si la campagne de vaccination a déjà débuté dans les pays développés, les pays africains commencent à poser des jalons pour recevoir leurs premières doses.

Directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) de l’Union Africaine (UA), le virologue camerounais John Nkengasong note que le continent compte actuellement sur trois mécanismes de vaccination.

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« D’abord, le Covax, coordonné par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en collaboration avec l’Alliance du vaccin (Gavi) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi), qui a pour but de vacciner 20 % des personnes les plus vulnérables dans 92 pays à faible revenu, dont la plupart sur le continent », a-t-il déclaré dans Jeune Afrique.

Ainsi, la Team Europe (Commission européenne, Etats membres de l’Union Européenne et Banque Européenne d’Investissement) a annoncé lundi avoir octroyé un appui de 850 millions d’euros, soit plus de 556 milliards F CFA en faveur de cette initiative mondiale qui vise un accès équitable aux vaccins.

Ce programme a passé des accords pour se procurer deux milliards de doses que l’agence onusienne veut commencer à livrer dès la fin de ce mois de janvier.

Acquisition

L’objectif de l’UA est de vacciner « au moins 60 % de la population africaine » pour atteindre l’immunité collective et ralentir la propagation du coronavirus. En outre, l’organisation panafricaine assure que les gouvernements seraient, dans les jours à venir, en mesure de commencer à passer commande via sa plateforme.

« Pour combler cet écart de 40%, l’Union Africaine a lancé sa propre initiative. L’équipe spéciale pour l’acquisition de vaccin en Afrique (African Vaccine Acquisition Task Team, AVATT) vient d’acquérir 270 millions de doses, dont 50 millions seront disponibles en avril et juin. Enfin, certains pays comme le Maroc et l’Égypte ont opté pour des essais cliniques sur leur sol, après avoir négocié avec des laboratoires pharmaceutiques étrangers », a poursuivi M. Nkengasong.

A l’instar de ces deux pays du Maghreb, le Kenya et l’Afrique du Sud ont opté pour la même stratégie. Ils veulent retrouver la vie normale, surtout pour les pays nord-africains dont les activités touristiques sont fortement impactées par la pandémie.

La nation arc-en-ciel est, pour sa part, le pays africain le plus touché avec plus d’un tiers des malades recensés. Le ministre de la Santé, Docteur Zweli Mkhize, a confié qu’il visait « février » pour doter son pays de ses premiers vaccins. Il a expliqué, lors d’une conférence de presse, être en négociations avec plusieurs fabricants dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, ainsi qu’avec des laboratoires russes et chinois.

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Le Sénégal, qui a franchi la barre des 500 morts et enregistrant depuis quelques semaines des centaines de nouvelles contaminations par jour, parie également sur cette double stratégie qui comprend l’initiative Covax et la négociation directe avec des laboratoires pharmaceutiques.

Stratégies et avantages

Dans un tweet publié mardi dernier, mais retiré quelques heures plus tard, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a évoqué un « don » de 200.000 doses du chinois Sinopharm, avant de rétropédaler. Les autorités sénégalaises ont expliqué par la suite que les deux parties continuaient de discuter.

Elles ont ciblé, pour la vaccination, trois groupes prioritaires qui représentant environ 20% de la population, soit 3,5 millions de personnes. Il s’agit des personnels de santé, des personnes souffrant de comorbidité et des sujets âgés. Le ministère de la Santé avait déclaré précédemment que le pays allait disposer de ses premières doses de vaccins en mars 2021, après homologation par l’OMS.

Il projette ainsi de commencer la campagne vaccinale avant fin mars là où le Maroc espère le faire d’ici début février. Pour le moment, en Afrique, seul l’archipel des Seychelles vaccine sa population. Le gouvernement local veut protéger ses 95.000 citoyens avec le vaccin chinois Sinopharm.

Par ailleurs, la double stratégie est « un marché qui profite à tout le monde », selon Mamady Traoré, médecin et référent vaccination et réponses aux épidémies chez Médecins Sans Frontières. « Pour les entreprises, il s’agit de tester leur vaccin dans un contexte différent, sur des populations différentes. De plus, cela permet de faire grandir l’échantillon afin qu’il soit toujours plus représentatif. En échange, les pays accueillant les tests reçoivent un accès prioritaire au vaccin », explique-t-il sur France 24.

Dans ce contexte sanitaire, le choix d’un vaccin n’est pas anodin. Surtout avec la problématique de la logistique. En effet, plusieurs pays africains ne disposent pas d’équipements adaptés pour stocker des vaccins à – 20 ou – 70 degrés.

Conservation

Par exemple, il n’y a « pas de chambres froides au Sénégal pour conserver des vaccins à – 80 degrés », a confié à la presse locale le Docteur Annette Seck, directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). En revanche, a-t-elle précisé, « celui de Moderna peut l’être au Sénégal car sa conservation répond aux normes actuelles dans le pays ». Ce dernier peut être conditionné en effet à – 20 degrés.

Par ailleurs, « le vaccin de Pfizer/BioNTech n’est pas adapté au contexte africain », a noté Mamady Traoré, qui attend davantage d’autres vaccins, à commencer par celui du laboratoire AstraZeneca.

L’efficacité de ce produit est inférieure (62 %) à celles des vaccins de Moderna (94 %) et de Pfizer (95 %). Mais selon certains spécialistes, il présente deux avantages majeurs pour les pays africains : sa température de stockage se situe entre deux et huit degrés et les doses sont beaucoup moins chères, entre deux et trois dollars par injection contre vingt-cinq au minimum pour les deux autres.

En revanche, l’UA a jeté son dévolu sur les vaccins de Pfizer-BioNTech, AstraZeneca et Johnson & Johnson, en plus de ceux qui seront fournis via Covax. Dans ce cadre, le directeur d’Africa CDC a appelé les Etats africains à agir rapidement pour organiser les sites de stockage dans les grandes villes, former les personnels de santé, sécuriser l’approvisionnement de matériel comme les aiguilles, et créer des systèmes efficaces de suivi des vaccinations effectuées.

Covid-19 : une peur bleue du vaccin en Afrique

Le continent noir bruisse de rumeurs sur la prétendue dangerosité des vaccins mis sur le marché mondial créant une paranoïa. Eclairage.Un vent de frayeur souffle à Dakar et dans de nombreuses mégalopoles africaines. Pour cause, l’imminence de l’administration des vaccins contre le nouveau coronavirus suscite de plus en plus de la méfiance.

« Me faire vacciner ? Jamais de la vie. Ni moi, ni mes enfants. C’est trop risqué », rabâche Emile (nom d’emprunt), vigile dans la capitale sénégalaise et ressortissant d’un pays ouest-africain. Cet exemple est loin d’être un cas isolé.

En effet, un tour sur Internet permet de mesurer l’ampleur de la réticence envers les vaccins censés protéger de la Covid-19. La théorie du complot est savamment entretenue sur la toile à coup de vidéos, photos et textes.

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Au Sénégal, des citoyens attendent des plus hautes autorités qu’elles montrent le chemin. « Pour moi, il y a des non-dits. C’est pourquoi je veux que le président de la République et toute sa famille se vaccinent. Je me donnerai ensuite un délai afin que la plupart des gens le fassent pour voir les conséquences sur leur santé », prévoit l’étudiant Pierre Mademba Badji.

Le jeune homme avoue être influencé, entre autres, par le patron de Pfizer qui aurait refusé de recevoir son propre vaccin. A y regarder de plus près, la déclaration d’Albert Bourla a été sortie de son contexte.

Le PDG du laboratoire américain a simplement dit qu’il « préfère attendre » car ne faisant pas partie des cibles prioritaires que sont les personnes âgées, celles souffrant de certaines pathologies, le personnel soignant…

Traumatisés par le passé récent du continent où des expérimentations médicales sur l’Homme n’ont pas été effectuées dans les règles de l’art, des Africains se braquent dès qu’on fait allusion aux injections.

« Des fake-news circulent sur les dangers du vaccin dans une perspective complotiste.
Actuellement, il s’agit de recadrer les perceptions souvent négatives autour des décisions en lien avec la maladie et surtout par rapport à l’acceptation du vaccin », explique Sahite Gaye, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication.

Alors que l’Occident est déjà en plein dans la campagne de vaccination, la majeure partie des Etats africains n’en sont qu’aux préparatifs. L’Union Africaine (UA) ambitionne de vacciner au moins 60 % de la population du continent pour atteindre l’immunité collective. La réussite de cette mission passera donc par la déconstruction d’idées préconçues.

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Pour rétablir la confiance, M. Gaye propose notamment de « passer par les autorités religieuses et coutumières. Car leurs sorties médiatiques faciliteront le travail communicationnel. Mais il faut beaucoup de pédagogies ».

A ce jour, une dizaine de vaccins ont été homologués. Leur développement express par les laboratoires pharmaceutiques s’explique par l’urgence de vaincre un virus mortifère dans le monde entier.

Covid-19 : un couvre-feu instauré dans le Grand Tone

Face à la recrudescence des cas de contamination au coronavirus dans la région des Savanes, au nord du pays, un couvre-feu a été décrété dans cette partie du pays pour limiter les dégâts.  

« A compter du dimanche 17 janvier 2021 et jusqu’à nouvel ordre, le périmètre du Grand Tone, comprenant les préfectures de Tone, de Cinkassé, de Tandjoare, de Kpendjal et de Kpendjal Ouest, dans la Région des Savanes, sera bouclé et observera un couvre–feu de 20 heures à 05 heures », a décidé samedi le Gouvernement.

La décision est prise, en raison de la hausse constante des cas de contamination observée depuis trois semaines, malgré les nombreuses dispositions prises par les autorités sanitaires (augmentation du nombre de tests, activation des comités de veille, séances d’informations et d’échanges, émissions radiophoniques, interdiction de regroupements, etc.). « Les cas positifs détectés dans la région concernent essentiellement des contacts et des suspects, issus d’une transmission communautaire« , relève l’exécutif.

selon le communiqué du gouvernement, la circulation des biens et des marchandises est autorisée, et n’est pas affectée par le bouclage.

« La circulation entre les préfectures de la zone bouclée n’est pas interdite durant la période de bouclage en dehors des heures de couvre-feu », a souligné le gouvernement.

A la date du 15 janvier, le Togo recense 4220 cas confirmés dont 3731 guérisons et 73 décès.

CHAN 2021 : les éperviers reçoivent le drapeau national des mains du premier ministre

Qualifiée pour la 6éme édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2021 qui s’ouvre le 16 janvier au Cameroun, le premier ministre, Victoire Sidémého Tomégah- Dogbé a remis,  jeudi 14 janvier, le drapeau national aux joueurs de l’équipe nationale locale des Eperviers. 

« Au moment où vous vous apprêtez à partir, je vous souhaite, au nom du Président de la République, du Gouvernement et de tout le peuple togolais, de rester unis tout au long de cette compétition et de représenter avec honneur et fierté les valeurs de notre pays : solidarité, discipline, excellence », a déclaré la cheffe du gouvernement.

« Recevoir un drapeau national, c’est accepter une responsabilité particulière mais en même temps, c’est être honoré d’avoir la chance de défendre son pays », a-t-elle par ailleurs insisté à l’endroit du sélectionneur national Jean-Paul Abalo Dosseh et du capitaine Gnama Akaté. 

« Nous allons pour défendre les couleurs nationales pour cette première participation du Togo au CHAN », a déclaré le capitaine des Eperviers locaux.

Les éperviers locaux qui prennent part à cette compétition continentale pour la première fois de leur histoire, sont logés dans le groupe C, aux côtés du Maroc, de l’Ouganda, et du Rwanda.

Trois chefs de cantons suspendus pour une durée de 6 mois

En conseil des ministres, mercredi 13 janvier 2021, le gouvernement togolais a décidé de la suspension pour six mois de trois chefs cantons.

Les chefs cantons Vo koutimé (préfecture de Vo), de Djama et de Glei (préfecture Ogou) sont accusés d’organisation illégale de chefferie traditionnelle. Par conséquent, le ministre togolais de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires a suspendu ces derniers pour une durée de six (6) mois.

« Le Gouvernement a saisi cette occasion pour les féliciter pour le rôle essentiel qu’ils jouent dans la préservation de la cohésion nationale et l’adhésion des populations aux politiques publiques. Il les encourage à maintenir ce sens de responsabilité, notamment dans cette période de pandémie », indique le communiqué du Conseil des ministres.

Par ailleurs, des décrets de reconnaissance ont été accordés à 4 chefs canton dont 3 sont désignés par voie coutumière à Pagouda (préfecture de la Binah), Pessare (préfecture de la Binah) et Sessaro (préfecture de Sotouboua).

Pour rappel,  le gouvernement a récemment revalorisé le traitement des chefs canton.

 

La ZLECAF est opérationnelle (responsable)

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est entrée dans sa phase opérationnelle.Son Secrétaire général, Wamkele Mene, a affirmé que « le voyage de l’Afrique vers l’intégration des marchés a commencé sérieusement avec le début des échanges commerciaux » depuis le 1er janvier 2021.

Au cours d’une conférence de presse virtuelle, hier mercredi, M. Mene a rejeté l’idée selon laquelle l’accord la ZLECAF est précipité, affirmant qu’il n’existe pas d’accord commercial où tous les membres sont prêts en même temps.

« Des pays comme le Ghana, l’Égypte et l’Afrique du Sud sont en fait prêts avec des infrastructures douanières requises pour assurer le démarrage d’échanges commerciaux significatifs », a-t-il déclaré, ajoutant que le Ghana a officiellement annoncé le 4 janvier dernier la première expédition de marchandises à exporter dans le cadre de la ZLECAF, un événement que d’autres pays reproduiront bientôt pour marquer l’étape.

« Le point le plus important que je veux souligner est que l’Afrique fait maintenant du commerce selon de nouvelles règles, de nouvelles préférences, parce que nous voulons construire un marché unique intégré sur le continent africain. Il faudra peut-être un certain temps avant que chacun d’entre nous en perçoive les avantages directs. Nous ne nous laisserons pas dissuader par nos détracteurs qui disent ne pas voir la preuve que les échanges commerciaux ont réellement commencé », a expliqué Mene.

Selon lui, l’intégration des marchés n’est pas un événement, mais un processus qui prend du temps, soulignant qu’il a fallu à l’Union européenne près de 60 ans pour atteindre son niveau d’intégration actuel.

« Je n’ai jamais entendu parler d’un accord commercial où tous les pays étaient prêts dès le premier jour […]. L’intégration des marchés africains prendra du temps, mais il faut bien commencer quelque part », a-t-il déclaré.

L’accord commercial continental devait officiellement entrer en vigueur le 1er juillet 2020, mais il a été reporté de six mois en raison de la pandémie de Covid-19.

La ZLECAF offre à l’Afrique la possibilité de créer la plus grande zone de libre-échange du monde, avec le potentiel de réunir plus de 1,2 milliard de personnes et d’ouvrir une nouvelle ère de développement. Elle a également le potentiel de générer toute une série d’avantages en favorisant la création d’échanges commerciaux, la transformation structurelle, l’emploi productif et la réduction de la pauvreté.

Sur les 55 pays du continent, seule l’Érythrée doit encore signer l’accord, qui a déjà été ratifié par 34 États membres.

Par l’intermédiaire de son Centre africain pour la politique commerciale (ATPC), la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a travaillé avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et les États membres afin d’approfondir l’intégration commerciale de l’Afrique et de mettre en œuvre efficacement l’accord par le biais de la promotion des politiques et de l’élaboration de stratégies nationales.

La CEA travaille également avec le Centre du commerce international (ITC), la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et des experts commerciaux indépendants, avec le soutien financier de l’Union européenne, pour soutenir la mise en œuvre de l’accord de libre-échange africain sur tout le continent.

Le ministre de l’éducation, Dodzi Kokoroko va auditer la gestion des frais scolaires dans les établissements

Selon une annonce du ministre de l’éducation Dodzi Kokoroko, le gouvernement va effectuer une mission mixte de contrôle et d’audit de la gestion des frais scolaires dans tous les établissements de l’enseignement secondaire général, premier et second cycle du Togo.

L’opération, qui sera menée par des agents de son département et des experts externes, concerne également les Directions régionales de l’enseignement (DRE) et les inspections d’enseignement (IESG et IEPP), précise le portail officiel de la république togolaise.

Cette démarche, s’inscrit dans la dynamique d’amélioration de la qualité des services et du secteur éducatif lancée par le gouvernement.

Elle permettra surtout aux pouvoirs publics d’avoir une idée plus précise des recouvrements et collectes de frais scolaires sur le territoire, les effectifs ainsi que les bilans d’exécution des établissements.

Nathalie sort son chéquier pour la cause des orphelins à Lomé

Togolaise vivant en France,  Nathalie est l’une des togolaises de la diaspora qui ont à cœur le bien-être des orphelins et des  enfants démunis.  La semaine dernière, à l’occasion de son anniversaire, elle a encore manifesté sa générosité à l’endroit de deux orphelinats à Lomé.  

échanges avec le responsable de l’orphelinat d’Adétikopé

 

La première est une pouponnière dénommée Notre Dame. Cette dernière qui récupère des nourrissons et bébés abandonnés ont reçu divers dons, dont  des laits, plusieurs  cartons  de couches jetable et une enveloppe qui servira à prendre en charge les frais de scanner et d’opération d’un bébé en situation critique.

Une partie des dons de Nathalie 

L’autre orphelinat qui a reçu la visite de Nathalie s’appelle Orphelinat La Solution. Située à Adétikopé, elle accueille, héberge et  éduque les enfants qui ont perdu leurs parents ou l’un de leurs géniteurs et se sont retrouvés dans la rue. Dans cet orphelinat, Nathalie a offert des sacs de riz, plusieurs bidons d’huile, des pâtes alimentaires, des boissons  etc.

 

Echanges avec des enfants 

A l’orphelinat La Solution, elle a par ailleurs échangé avec les enfants et partagé  quelques moments de joie avec eux.  La fête était belle pour elle et pour les enfants.

 

ZAK

Dédoublement de la nationale N°1 : le gouvernement togolais signe un accord avec Arise Is

Le dédoublement de la route nationale n°1 pourrait être accompli d’ici les trois prochaines années. Un accord signé entre le gouvernement togolais et ARISE Infrastructure services (ARISE IS) le 06 janvier 2021, vient donner plus de précisions sur du projet.

Au cours des prochaines années, le Togo se dotera d’une route moderne. La nationale n°1 selon les détails, facilitera non seulement le transport des personnes et des marchandises mais renforcera par la même occasion, le commerce intérieur la sécurité routière.

« Cette signature est une étape cruciale dans la construction de cette route. Le Togo est engagé dans un processus de développement intensif des infrastructures et nous nous félicitons de ce partenariat public-privé qui bénéficie au peuple togolais. Malgré la crise économique mondiale provoquée par la Covid19, l’économie togolaise continue de démontrer sa capacité à attirer les investisseurs privés grâce aux réformes menées », a déclaré le ministre des Finances, Sani Yaya.

Au directeur de la stratégie chez ARISE IS, Alain Saraka d’ajouter : « Notre objectif à ARISE IS est d’apporter des solutions pragmatiques au déficit d’infrastructures en Afrique et nous sommes fiers de mettre en œuvre cette vision au Togo. La construction de cet axe routier apportera beaucoup au pays et nous remercions le gouvernement togolais pour sa confiance ».

L’accord prévoit la création d’une société basée au Togo pour superviser le développement du projet et lancer les études de faisabilité préliminaires (y compris le trafic, la modélisation des revenus, les études techniques, l’analyse E&S, l’assurance).

Les études définitives de faisabilité et la signature du contrat de concession sont attendues pour le deuxième trimestre 2021, avec pour projet de commencer les travaux de construction d’ici le troisième trimestre 2021. Les entreprises de construction de routes seront sélectionnées par le biais d’un appel d’offres.

L’ARCEP invite les consommateurs à donner leur avis sur les services télécoms

 L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) veut recueillir les avis du public, des acteurs télécoms et des consommateurs, dans l’évaluation de la qualité des services fournis par les opérateurs de télécommunications.

L’objectif selon l’Arcep est de faire participer les consommateurs au contrôle de la qualité des services télécoms, en vue de mettre à jour les indicateurs qui servent de référence d’appréciation sur le territoire national.

Cette opération vise plus concrètement à recueillir les avis et suggestions des acteurs du secteur, afin d’améliorer le document proposé. En avril 2020, le régulateur avait également lancé un centre d’appel destiné à signaler les pannes sur les réseaux télécoms du territoire.

Les acteurs (toute personne, physique ou morale) intéressés par ce processus d’appréciation de la qualité des services de télécom, peuvent adresser leurs suggestions au plus tard le 22 janvier 2021.

Sahel: 6 milliards $ de la Bad pour la Grande muraille verte

La Banque africaine de développement (Bad) va mobiliser 6,5 milliards de dollars américains pour l’Initiative de la Grande muraille verte.Les ressources permettront de mettre en œuvre une série de programmes de soutien à la Grande muraille verte, en s’appuyant sur des sources de financement internes et externes, entre autres, le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA), le Fonds vert pour le climat (FVC) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

« Au moment où nous remontons la pente face au coronavirus et à ses répercussions sur notre monde, nous devons réajuster notre modèle de croissance. Nous devons prioriser la croissance qui protège l’environnement et la biodiversité, et cesser de privilégier celle qui compromet notre bien commun », a déclaré le président de la Bad, Akinwumi A. Adesina cité dans un communiqué de presse.

Le plan de la Grande muraille verte consiste à planter une mosaïque d’arbres, de prairies, de végétation et de plantes sur 8000 kilomètres de long et 15 kilomètres de large à travers le Sahara et le Sahel.

Ce qui fait dire au président de la Bad que « la Grande muraille verte fait partie du système de défense de l’environnement en Afrique » et constitue « un bouclier contre les assauts de la désertification et de la dégradation de l’environnement ».

« L’avenir de la région du Sahel dépend de la Grande muraille verte. Sans elle, le Sahel risque de disparaître sous l’effet du changement climatique et de la désertification », a indiqué Akinwumi A. Adesina.

Il a ajouté : « La Grande muraille verte est un mur qui vaut la peine d’être construit. Un mur qui rassemble les populations, et non un mur qui les sépare. Un mur qui met à l’abri, et non un mur qui isole. Un mur qui protège notre existence collective. Un mur pour l’environnement, un mur pour la planète ».