Aved France continue d’agir au Togo

L’association Aved France, basée dans la commune de Combourg, continue ses actions au Togo malgré la crise sanitaire, avec, notamment, la distribution de paniers alimentaires.

L’association Aved France (Association de volontariat pour l’épanouissement des populations démunies), d’intérêt général continue ses actions de solidarité en faveur du Togo.

Anthony Baudoin, président de l’association créée en 2017 et basée à Combourg, précise le but et les actions : « On ne fait pas de l’humanitaire. L’humanitaire définit une action dans l’urgence. Nous, nous apportons notre énergie et notre expérience dans le développement du Togo par des missions ayant pour objectif d’améliorer les conditions de vie des habitants. »

L’envie d’aider les populations locales fait suite, pour Anthony Baudoin, à une mission volontaire d’un mois réalisée au sein d’une association de développement et à un second séjour dans le cadre de son master en géographie et aménagement.

L’association compte à ce jour quatre membres actifs, Anthony Baudoin, président de l’association, Martin Harel, Nicolas Kling et Julio Oblasse, qui travaille sur place au Togo pour la mise en œuvre des projets de l’association.

Rénovation de l’école, dons médicaux…
En 2017, l’aventure commence avec la rénovation de l’école du village d’Agbodjekpoe, au nord de Lomé. L’association a également aidé à l’installation de lampes solaires et envoyé plusieurs colis de vêtements, dons médicaux…

L’épidémie de Covid-19 a repoussé le projet d’installation d’un kit solaire autonome qui permettra aux habitants de recharger des portables, lampes ou ordinateurs et de palier à l’absence d’électricité dans le village. « Beaucoup de personnes dans la région ont un téléphone pour voir le prix du cours du maïs mais aussi pour garder contact avec les enfants partis à la ville », précise Anthony Baudoin.

En attendant de pouvoir concrétiser ce projet, l’association a organisé, ce vendredi 22 mai, la distribution de paniers alimentaires (riz, maïs, savon…) au village d’Agbodjekpoe, touché également par la crise sanitaire, en partenariat notamment avec l’école Sainte-Anne de Combourg. « L’économie togolaise est majoritairement basée sur l’économie informelle, la population voit donc ses revenus fortement diminués. C’est pourquoi nous avons choisi de mettre en place une distribution de produits alimentaires et d’hygiène pour soutenir chacune des 217 familles du village pendant cette période difficile. »

Sourse: ouest-france.fr

Une ferme pédagogique lutte contre l’exode rural au Togo

Dans le nord du pays, un couple a su braver l’aridité de la terre de latérite pour cultiver dix-sept hectares en agroécologie et créer un écovillage.

L’harmonie qui se dégage du lieu laisse imaginer qu’un pacte a été scellé là entre la nature et l’homme. Saisi par le calme et la fraîcheur du lieu, le visiteur se sent au cœur d’un écosystème harmonieux dès qu’il franchit la haie d’arbres qui ceinture le Centre international de développement agropastoral (Cidap), près du village de Baga, dans la région de Niamtougou, à 450 kilomètres au nord de Lomé.

Il y a 35 ans, la latérite, cette terre brune, fine comme une poussière, que l’on retrouve partout dans cette partie aride du nord du Togo était tellement stérile qu’on la disait hantée par des mauvais génies de la mort. « Maintenant, c’est un grenier qui nourrit des dizaines de villageois », se félicite Patrick Bayamna, formateur au Cidap et amoureux de ce lieu. « Il a fallu ressusciter la terre pour qu’elle nourrisse les plantes. Aujourd’hui, ce sont les plantes qui nourrissent les hommes qui, à leur tour, sèment des graines dans un cycle sans fin, commente-t-il, fier de cette réussite. La terre est comme une banque : on doit lui restituer ce qu’on lui a prélevé. »

Ce centre, qui est une ferme pédagogique de dix-sept hectares auxquels il faut ajouter les huit hectares de l’écovillage de Tanoun-Ténéga situé à quelques kilomètres, forme près de 800 personnes par an à l’agroécologie. On y afflue de tout le Togo, mais aussi du Burkina Faso et du Bénin, des pays limitrophes pour participer à la culture de céréales, d’ignames, de manioc, de piment, y découvrir aussi l’élevage de poules, de tilapias, de porcs… Ici, on ne s’arrête pas à la récolte. On apprend aussi à transformer les produits, tous biologiques, et à les cuisiner.

Les valeurs simples du travail de la terre

A l’heure où la pandémie liée au nouveau coronavirus pointe en fond les ravages de l’agriculture industrielle et des défrichements intempestifs, le Cidap fait la promotion d’une agriculture respectueuse de la nature et des circuits courts de distribution. « Le Covid-19 trouve son origine dans une surexploitation de la nature qui favorise la destruction des habitats, l’émergence et la propagation de virus, explique Nicolas Bricas, chercheur au Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement (Cirad). La pandémie menace l’agriculture qui surexploite les sols depuis des années pour rester compétitive et assurer une alimentation à bas coût. »

L’union musicale de Ceyzériat écoutée à New York, au Togo et au Sénégal

Le samedi, à 18 heures, les musiciens de l’harmonie et du jazz-band jouent une partition, en soutien au monde médical et pour leurs voisins. L’enregistrement est attendu chaque semaine à New York dans le quartier du Bronx, au Sénégal et dans un centre médical de la région des hauts plateaux au Togo.

Les samedis à 18 heures les musiciens du jazz-band et de l’harmonie de Ceyzériat se retrouvent à distance afin de jouer une partition de soutien au monde médical. Les voisins ont apprécié un hommage à Christophe, des airs latinos de Consuelo Velazquez, des incontournables des Beatles ou de Carlos Jobin. Le déconfinement n’a pas éteint ce moment de partage.

Dans les communes autour de Bourg-en-Bresse

Samedi 16 mai, ils ont joué chacun chez eux une huitième partition, une chanson de Joe Dassin, entendue dans des quartiers du village à Saint-Denis-lès-Bourg, Meillonnas, Jasseron, Cuisiat, Thoiry, Revonnas ou a Simandre dans le hameau de Corcelle. Le bonus: un enregistrement vidéo. Il circule sur la page communautaire de l’association présidée par Anne Lise Flochon, et traverse les océans et les mers.

Ils sont envoyés et appréciées dans la région des hauts plateaux au Togo dans un centre médical que l’association ADETA de Ceyzériat soutient depuis 2005, par la dotation de moustiquaires ou de matériel médical.

Sous les manguiers au Togo
Ils sont écoutés chaque semaine sous les manguiers par l’équipe soignante et son directeur, Daniel Djanta. Ce dernier a tissé une belle amitié sous la roche de Cuiron avec Monique, la présidente de ADETA. Les contes africains du Béninois Ousseni Kaboré, avaient enchanté le public sous les voûtes de la cave des chartreux en 2014. Il a poursuivi son cursus anniversaire à New York.

Installé et confiné dans le quartier du Bronx, il attend chaque semaine l’opus de ses amis de Ceyzériat, tout comme Robert Ade, journaliste à Dakar, qui a découvert la fondue dans le Revermont lors d’un stage dans une radio bressane. De retour au Sénégal, il a fondé Media Force Afrique, et nommé un correspondant basé dans la capitale du Revermont.

Prochain épisode samedi

Ce projet musical lancé par Frédéric François est attendu chaque semaine par les habitants de Ceyzériat, aussi. La neuvième partie est annoncée pour samedi prochain à 18 heures. Les pupitres et les instruments ressortiront encore par magie de leur boîte.

Source: leprogres.fr

Tollé après la mise en liberté d’un artiste accusé de viols de jeunes filles au Togo

L’artiste Papson Moutité incarcéré en avril pour viol de jeunes filles membres d’une association dont il est le président a été mis en liberté. Une «liberté provisoire» qui suscite la colère des organisations de défense des droits de la femme.

Quelques heures après la mise en liberté de l’artiste, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer des manèges visant à arrêter les poursuites retenues contre lui. Selon les informations, Papson n’est pas à sa première affaires de viol . Il a été poursuivi il y a quelques années pour des faits similaires. Ses victimes, selon celles  qui ont récemment porté plainte seraient nombreuses, mais n’osent pas en parler par craintes de représailles de leur violeur qui les auraient menacé de mort en cas de dénonciation.

 

Pour le Collectif « NON c’est NON », un mouvement de la société civile visant à lutter contre les viols et autres abus sexuels sur les femmes, cette remise en liberté « met en danger les plaignantes de cette affaire ». Le mouvement qui se dit indigné par cette nouvelle compte « recourir à toutes les voies légales pour que justice soit faite ».

Des acteurs politiques se sont également saisis du dossier. Le président du Nouvel Engagement togolais (NET) l’honorable Gerry Taama n’apprécie pas non plus la remise en liberté de l’artiste. « Le viol est un crime, comme l’assassinat ou l’enlèvement, par conséquent, cette libération me pose un problème éthique… je ne vois aucune justice dans cette libération », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

 

https://www.facebook.com/gerry.taama/posts/2901647046623211

L’affaire intéresse également Mme Yawa Kouigan, la directrice adjointe de la communication de la présidence de la République togolaise. Dans un tweet, Mme Kouigan écrit : « En raison de la sensibilité des crimes à caractère sexuel, les victimes devraient avoir droit à une protection particulière. Tout harcèlement doit être porté à la connaissance du juge des libertés qui devra tirer toutes les conséquences de la violation des conditions de la mesure ».

Pour ce qui est des raisons de la mise ne liberté de l’artiste, l’on apprend qu’il aurait payé une caution de 300 000 f CFA afin d’obtenir une mise en liberté provisoire.  « Je suis très malade. D’ailleurs, j’étais malade avant que cette histoire ne commence. Le ministère de la Santé, compte tenu de mes raisons de santé, a décidé de me permettre d’aller me soigner. Ils estiment que je dois être en bonne santé pour répondre et faire face à ce que les plaignants disent « , a-t-il expliqué à globalactu.com, un site d’information qui a lui demandé les raisons de sa libération.

 

Les médecins cubains n’ont pas disparu, ils sont bel et bien là

Les médecins cubains qui sont au Togo depuis mi-avril pour épauler le personnel soignant togolais dans la lutte contre le Covid-19,  n’ont pas disparu.

Le Prof  Majesté Ihou Wateba, responsable du centre de prise en charge des malades du Covid-19 au Togo ( le CHR Lomé Commune) est très claire là dessus. Les informations selon lesquelles, les médecins cubains sont portés disparus sont fausses. Il s’agit d’une « pure invention », assure le Pr  Wateba.

La mission d’une dizaine d’agents de santé en mission au Togo comprend des médecins (pneumologues, interdites, épidémiologiques, généralistes, réanimateurs) et des infirmiers. Ce sont des médecins qui ont acquis une longue expérience de lutte contre les épidémies, notamment contre la fièvre Ebola en Sierra Leone.

Cuba a déjà envoyé des spécialistes en Angola début avril, mais aussi en Italie, au Nicaragua, au Venezuela et à Bélize. Répartis en brigades, ces médecins et infirmiers parcourent la planète depuis 1963, année où Fidel Castro envoya un premier contingent médical en Algérie.

 

Togo: la Covid-19 provoque une mutinerie à la prison de Lomé

Le calme est revenu à la prison civile de Lomé, plus grand centre pénitentiaire du Togo, après l’éclatement mardi matin d’une mutinerie par des détenus, en raison de la pandémie de la Covid-19.Le mouvement d’humeur a causé des dégâts matériels importants, obligeant les gardes pénitentiaires à faire usage de gaz lacrymogènes pour le maîtriser, selon le site Republicoftogo.

Les prisonniers se disent inquiets de la propagation du virus et demandent leur libération ou leur placement dans une autre prison.

Mais d’après RFI, tout a commencé lundi quand des détenus de la maison d’arrêt ont refusé d’accueillir de nouvelles personnes déférées. Elles ont dû être ramenées dans les brigades. Pour cause : 19 cas positifs de la maladie au coronavirus ont été détectés dimanche sur 283 détenus testés. C’est ainsi, pris de peur, qu’ils ont posé ces conditions pour se mettre à l’abri de la contamination.

Toutefois, souligne le directeur de l’Administration pénitentiaire, Akibou Idrissou, il est hors de question de parler de libération. Il a assuré que des dispositions sanitaires très rigoureuses sont mises en place depuis l’apparition de la pandémie, tout nouvel arrivant étant placé en quarantaine.

Par ailleurs, 1000 détenus en fin de peine ont recouvré la liberté il y a quelques semaines pour désengorger les établissements.

Selon RFI, les conditions d’incarcération au sein de la prison de Lomé, « un vieux bâtiment colonial », sont régulièrement dénoncées. Censée n’accueillir que 600 détenus, elle compte aujourd’hui plus de 1500 détenus.

En outre, c’est dans cette maison d’arrêt que se trouve Kpatcha Gnassingbé, le demi-frère du président Faure Gnassingbé, qui y purge ses 20 ans de réclusion pour atteintes à la sureté de l’État depuis plus de 10 ans. Selon le média français, Kpatcha Gnassingbé aurait été exfiltré ce matin pour une destination inconnue.

Covid-19 au Togo : le nombre de cas ne cesse d’augmenter

Le Coronavirus continue son bout de chemin et le nombre de cas confirmés ne cesse de grimper ces dernières 24 heures. La situation devient de plus en plus inquiétante surtout que 19 cas positifs ont été repérés à la prison civile de Lomé d’une part et d’autres part, Naki-Est qui vient d’enregistrer ses premiers cas. A ce jour, le pays compte 181 cas confirmés dont 81 cas actifs 89 personnes guéries et 11 décès.

Selon les récents mise à jour du site officiel du gouvernement dédié au Coronavirus, Covid-19.gouv.tg, Sept (7) nouveaux patients ont été testés positifs sur les 184 personnes testées ce matin. Il s’agit de :

•          3 hommes, résidant à Lomé qui sont tous des contacts et dont les âges sont compris entre 32 et 43 ans ;

•          4 hommes résidant à Naki-Est qui ont été dépistés parmi les voyageurs et dont les âges sont compris entre 12 et 35 ans ;

Aucun nouveau guéri enregistré maintenant à 89 le nombre total de patients guéris de COVID-19.

Au total, 10561 tests de laboratoire ont été effectués sur toute l’étendue du territoire national.

Le Bénin a ouvert ses écoles, et le Togo ?

Les écoles du Bénin ont rouvert leurs portes lundi, avec des consignes strictes de distanciation, d’hygiène et distribution de masques, après plusieurs semaines de fermeture pour freiner la propagation du nouveau coronavirus selon l’AFP.

Tous les établissements scolaires, à l’exception des maternelles et des universités, accueillent à nouveau leurs élèves protégés par des masques, dont le port est obligatoire au Bénin, et en imposant une distanciation sociale d’un mètre. Et ceci alors que le benin connait une hausse du nombre de cas infectés, soit 319 cas, 62 guérisons et 02 décès.

Le Bénin étant voisin au Togo, l’on se demande si une réouverture imminente des écoles n’est pas déjà inscrit au programme des gouvernants.

Le Togo fort de son taux élevé de cas guéris peut envisager cette possibilité dans les prochaines.

A ce jour, le Togo compte 181 cas confirmés dont 81 cas actifs, 89 personnes guéries et 11 décès.

Harry Mensah, un artiste togolais qui s’est fait un nom à Bamako

Originaire du Togo, l’artiste peintre Harry Mensah, 29 ans, vit et travaille à Bamako depuis 2016. Tatoueur, il s’est intéressé à la peinture dès qu’il a foulé le sol de la capitale malienne où il a finalement trouvé son chemin. Sa nouvelle passion qu’il combine désormais avec le tatouage dans un style unique lui permet de créer des toiles pleines de sens. Artiste autodidacte, les œuvres d’Harry Mensah parlent essentiellement de son vécu, notamment son enfance qui n’a pas été un long fleuve tranquille.

Après deux années passées à Ouagadougou au Burkina Faso en tant que tatoueur, Harry Mensah Dotsevi Dodji passe la frontière sur les conseils d’un ami burkinabé du nom de Patrick Agbowapan, artiste peintre, qui lui prédit qu’il trouvera son chemin d’artiste dans la capitale malienne où le métier des arts est en pleine mutation, avec l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes parfois constitués en collectif. C’est ainsi qu’Harry a atterri en 2016 au célèbre atelier Badialan 1 de Bamako (l’un des plus grands ateliers d’arts de la capitale) avec sur son carnet d’adresses le nom d’Ibrahima Konaté, le chef d’atelier et l’une des figures remarquables de la peinture au Mali.

Coiffé de dreadlocks courts, teint clair, le corps tatoué, Harry Mensah, du haut de son 1.70 m donne plutôt l’apparence d’un jeune rappeur du ghetto. Assez timide et peu bavard, il nous accueille dans une villa grise nouvellement construite dans le quartier de Sébenicoro qui abrite la résidence du président malien Ibrahim Boubacar Keita. Un quartier qui longe le fleuve Niger.

Harry partage la petite villa avec un de ses amis peintres qu’il a rencontré à l’atelier Badialan 1. Ils viennent d’y aménager. Le salon n’est pas encore meublé. A l’entrée, une table en bois est juste-là, en face, vers le côté gauche, deux chaises de fabrication artisanale. Sur cette table, sont rangés quelques bouquins, un ordinateur, des paquets de cigarettes, du matériel de tatouage et un matelas posé à même le sol carrelé. Dans un autre coin du salon, des pinceaux, un seau d’eau, des boites de peinture ouvertes et un tableau en gestation sur une bâche en plastique noir.  Dehors, on entend des bruits d’enfants du voisinage jouant sous un arbre. Il est environ 11 heures du matin et un soleil de plomb (environ 40°) pèse sur la capitale en cette période de canicule. Ici, Harry a enfin trouvé un endroit idéal où dormir et travailler. Un logement qui lui fait désormais oublier ses nuits difficiles passées à l’atelier Badialan 1.

L’artiste marqué par l’humanisme malien envisage de demander la nationalité malienne. Ce qui ne lui fera pas pourtant oublier son pays d’origine, le Togo, où vivent ses parents et qui vivent dans son cœur.

La toile sur laquelle l’artiste a bossé la veille et dont la peinture est encore fraîche fait partie de sa série “Le regard des autres”“Je porte moi-même de nombreux tatouages sur mon corps et je me suis accepté, même si j’ai dû subir le regard des autres. Je me suis affranchi de cela et je m’accepte tel que je suis. C’est le plus important pour moi”, nous confie le jeune artiste qui dit avoir appris à tatouer dans la rue avec un gars du quartier. “Un gars peu fréquentable. Il était assez louche au premier regard. Le genre de personnes dont tout le monde se méfie dans le quartier”, ajoute Harry, qui dit pourtant trouver en lui un excellent compagnon, même son père se méfiait de l’homme. Un homme en qui Harry découvre un grand cœur et un état d’esprit qui dévie tous les préjugés dont il fait l’objet. L’apprentissage du métier de tatoueur ne prendra que quatre mois pour Harry qui était déjà un excellent dessinateur à l’école.

Une enfance difficile

Natif de Notsé, une petite ville de Togo située à 96 km de la capitale Lomé, Harry Mensah (29 ans) est issu d’une famille modeste dont le père est cultivateur et la mère vendeuse de légumes. Très jeune, poussé par la précarité, il abandonne l’école en classe de 2e année du lycée pour exercer des petits métiers comme celui de tatoueur et coiffeur. N’arrivant pas à joindre les deux bouts dans sa ville natale, Harry plie bagages et met le cap sur la capitale, Lomé, espérant s’en sortir. Là, en plus de ces deux métiers habituels, il travaille dans un maquis comme gérant. Harry n’arrivait toujours à voir le bout du tunnel. Finalement, il quitte la capitale pour Dapaong, une ville située au nord de Lomé où il passe quelques mois avant de se lancer dans l’aventure qui le conduit à Ouagadougou au Burkina.

Durant son séjour au pays des hommes intègres, Harry, qui est proche des artistes peintres, finit par nourrir une certaine passion pour cet art qui n’est pas assez différent du sien, le tatouage. Après deux ans à Ouaga, il rejoint Bamako (comme le lui a conseillé son ami peintre) où il atterrit à l’atelier Badialan 1. “C’était la première fois que je me trouvais dans un milieu purement artistique et comme je n’avais pas d’endroit où dormir ils m’ont même permis de rester”, ajoute Harry, qui a désormais pour maître le chef d’atelier de Badialan 1, Ibrahima Konaté.

Le tatouage reste le point d’ancrage pour le jeune artiste. Toutefois, ses débuts dans la peinture n’ont pas été chose aisée car, dit-il, il a beaucoup douté de lui, de ses capacités à faire son chemin dans la peinture.

“Le fait d’être tatoueur m’a permis d’affirmer ma personnalité, de revendiquer ma liberté et d’être ce que je suis de même que mon appartenance à un clan un peu rebelle comme par exemple celui des rappeurs”, revendique Harry qui affirme n’avoir jamais suivi les codes qui régissent la société. “Mais je reconnais également que j’étais souvent dans l’instabilité et l’indécision et ce mode de vie ne me rendait pas fier de moi-même”, regrette l’artiste. Ainsi, sur ses œuvres, on aperçoit des tatouages sur des personnages. Une façon pour l’artiste de rester fidèle à ce métier qui l’a conduit à l’art et qu’il continue toujours de pratiquer par occasion.

“Le regard des autres” est le premier projet de Harry en tant que peintre. Dans cette série de créations, l’artiste parle de sa condition sociale (pauvre) et aussi de celle de ceux qu’il qualifie de hors du système, des codes et des normes de la société. “Quand les gens voient mes tatouages, il y a ceux qui les trouvent drôles et s’en amusent et puis il y a ceux qui me jugent et se méfient. C’est les regards des derniers qui m’intéressent parce qu’ils me permettent de connaître les opinions des gens sur ma personne et mes choix dans la vie”, ajoute Harry qui puise ses inspirations dans ses années de galères, dans ses hauts et ses bas, dans ce qu’il porte au plus profond de lui. Harry serait-il le porte-parole de la marge, des incompris ou autres parias de la société ? Son travail nous laisse croire cela. D’autres de ses séries de tableaux comme “l’Alliance”“Le Dialogue du corps” et “A qui la faute” ou encore “Entre nous” traitent du milieu des nécessiteux.

Il dit être influencé par des grands noms des arts, comme Solly Cissé qui est un artiste plasticien sénégalais, Bruce Clarke, artiste originaire d’Afrique du Sud, mais qui vit à Paris. Celui-ci a beaucoup travaillé sur le génocide au Rwanda et a participé à l’élaboration d’un mémorial auquel il a associé des populations. Et il admire Abdoulaye Konaté, l’une des figures majeures des arts plastiques du Mali et du continent.

Une rencontre déterminante

Cependant, l’une des rencontres déterminantes et ayant poussé l’artiste à mieux s’accepter et à s’affirmer est sans doute celle avec le français Floréal Duran, directeur artistique et agent d’artistes, en 2019, lors d’un de ses passages à l’atelier Badialan. “Son style semi figuratif cerne des personnages diffus, écrasés par un environnement hostile. Ce n’est pas un hasard si sa première série de toiles s’appelle “Le regard des autres”. Je pense que c’est le regard que son entourage ou de ceux qui l’ont croisé ont posé sur lui. Il y a dans son univers le poids des préjugés, celui de la stigmatisation. C’est le peintre des états d’âme, du subconscient. Mais il y a derrière cela un autre Harry qui sommeille et qui ne demande qu’à exprimer sa rage” nous confie M. Floréal Duran qui dit percevoir dans ce “Bad boy” (comme il le surnomme), un vécu qu’il cherche à exprimer, un trop plein d’histoires à faire découvrir. Pour lui, Harry Mensah a l’étoffe d’un artiste qui va “secouer” l’art africain.

Un an seulement après son arrivée et ses débuts dans la peinture, l’artiste a très vite imposé sa marque de fabrique à travers ses œuvres d’art. Cette montée fulgurante est due à la sincérité qu’il met dans son travail. “Harry est un jeune peintre dont l’univers est rempli de curiosité, il est courageux, attentif et observateur. Son travail est plein d’espoir.  Il se résume en deux temps : l’écoulement de la peinture et l’apparition des formes pour retracer son univers quotidien. La force d’Harry dans sa peinture est le mouvement”, confie Ibrahima Konaté.

Les œuvres d’Harry ont été exposées au cours de quelques grands rendez-vous des arts sur le plan national et international, notamment le festival Carrefour des arts plastiques à Ouagadougou (Burkina Faso) en 2019, la Biennale de la photographie de Bamako (2017 et 2019), Ségou’Art en (2018 2019) toujours en collectif avec l’Atelier Badialan1.

Harry ambitionne désormais de se faire un nom à l’international, notamment à travers son tout nouveau projet intitulé “African Psycho” dont il se garde d’entrer dans les détails, mais qui sera plein de surprises, à l’en croire.

Candidature de Drogba à la FIF: un soutien venu du Togo

Depuis que l’ancien capitaine des Éléphants de la Côte d’Ivoire a annoncé sa candidature au poste de président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) , beaucoup de ses compatriotes ont du mal à le soutenir, y compris certains de ses anciens coéquipiers.

Alors que l’International togolais, Emmanuel Adébayor  prétend « ne connaître personne en Côte d’Ivoire » et ne se voit pas obligé de soutenir Didier Drogba  pour sa candidature, « Maman Togo », supporteur n°1 du football togolais, ne voit pas les choses sous cet angle et apporte son soutien à ce dernier.

« Drogba  a été un joueur exemplaire » déclare-t-elle dans une vidéo sur YouTube.  « Il ne vient pas s’enrichir, il a déjà de l’argent.  Il va mettre sa connaissance et ses relations au service du football ivoirien » a-t-elle poursuivi.

Avec l-frii.com

Coronavirus: voici les nouvelles stratégies adoptées par le Togo

Face à l’augmentation sans cesse de nouveaux cas de coronavirus au Togo, l’équipe en charge de la riposte contre la pandémie a décidé d’adopter une nouvelle stratégie de lutte:  le dépistage de masse et la désinfection des places publiques.

 

Dépistage de masse

Le Togo a en effet dans sa nouvelle stratégie décidé de déployer 5000 tests randoms (sur une base aléatoire) sur le territoire, pour évaluer le niveau de diffusion de la pandémie. Ceci devrait permettre aux autorités sanitaires de déterminer quand et où restreindre la mobilité des personnes (ou, inversement, comment relâcher les mesures mises en place) et donc permet de « mieux cibler les mesures sanitaires (confinement, quarantaine, et autres), et réduire la pression sur l’écosystème social et économique ».

 

Désinfection des lieux publics

Le Togo a également choisi de désinfecter les lieux publics. Une vaste opération de désinfection de la ville de Lomé a été lancée par le ministère de l’Assainissement et de l’hydraulique villageoise le mercredi 5 mai dernier. L’objectif d’une telle stratégie est de contenir la propagation du Covid-19.

Ce projet, soutenu par l’Organisation des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) va être exécuté en deux volets et va concerner les places publiques notamment, les marchés, les hôpitaux, les ministères, les écoles et universités, les gares routières ou encore les toilettes publiques.

 

17 cas positifs et un décès de Covid-19 en deux jours, le Togo semble connaitre un pic de la maladie

Ces deux derniers jours, le nombre de cas positifs de coronavirus a augmenté en flèche et le Togo semble connaitre son pic de cas confirmés. En effet, les 07 et 08 mai 2020, dix-sept (17) cas se sont ajoutés aux cent vingt-huit (128) déjà recensés et un nouveau décès. Ce qui a porté le total de cas à 145 et le nombre de décès à 10.

Il s’agit de :

  • Une femme de 35 ans, Togolaise résidant à Guerin Kouka, qui est un cas suspect
  • Un homme de 38 ans, Togolais résidant à Kara, qui est un contact
  • Une femme de 25 ans, Togolaise résidant à Kougnonhou qui est un voyageur
  • Un homme de 22 ans, Togolais résidant à Kougnonhou qui est un voyageur
  • Un homme de 24 ans, Togolais résidant à Kougnonhou qui est un voyageur
  • Une femme de 65 ans, Togolaise résidant à Aného qui est un voyageur
  • Une femme de 32 ans, Togolaise résidant à Tsévié qui est un cas suspect
  • Un homme de 24 ans, Togolais résidant à Blitta qui est un voyageur
  • Un homme de 25 ans, Togolais résidant à Blitta qui est un voyageur
  • Un homme de 27 ans, Togolais résidant à Blitta qui est un voyageur
  • Un homme de 35 ans, Togolais résidant à Lomé, qui est un cas suspect
  • Un homme de 52 ans, Togolais résidant à Lomé, qui est un cas suspect
  • Un homme de 58 ans, Togolais résidant à Agoe qui est un cas suspect
  • Une femme de 17 ans, Togolaise résidant à Djarkpanga qui est un cas suspect
  • Un homme de 21 ans, Togolais résidant à Lomé, qui est un cas suspect
  • Un homme de 37 ans, Togolais résidant à Lomé, qui est un cas suspect
  • Un homme de 32 ans, Togolais résidant à Sokodé, qui est un contact

De ces cas, l’on peut voir clairement que Blitta, Tsévié, Kougnonhou, Aneho, Guerin Kouka sont de nouvelles localités qui ont été touchées par le Coronavirus.

 

Le nouveau cas enregistré à Aného est décédé portant à 10 le nombre total de décès de COVID-19.

 

Huit (08) nouveaux patients ont recouvré la santé portant à 85 le nombre total de patients guéris de COVID-19.

Le 1er Bataillon d’Intervention Rapide a un nouveau chef

Il aura fallu 24 h après la mystérieuse mort du Lieutenant-Colonel Madjoulba, pour que son bureau (dans lequel il est mort) ait un nouveau locataire. En effet, par arrêté ministériel en date du 5 mai, c’est le Lieutenant-colonel Atafaï Tchangani qui a été nommé à la tête du 1er BIR, en remplacement de feu Madjoulba Bitala.

Alors que les conditions concrètes de la disparition tragique du Lieutenant-colonel Toussaint Madjoulba Bitala font encore coulé beaucoup d’encre et de salive jusqu’à ce jour et qu’aucun communiqué officiel informant l’opinion n’ait été pondu, son remplaçant est déjà connu.

Pendant ce temps, les populations du canton de Siou (préfecture de Doufelgou) ont, ce matin, pris d’assaut les rues de leur localité pour manifester leur mécontentement et exiger que toute la lumière soit faite autour de ce crime crapuleux commis contre un de leurs valeureux fils.

Le Lieutenant-Colonel Atafaï Tchangani est breveté de l’école de guerre de France et était jusqu’à sa nomination, chef corps des surveillants de l’administration pénitentiaire.

Mort du Lieutenant-Colonel Madjoulba : où en est-on avec les enquêtes ?

Alors que l’enquête sur la mort mystérieuse du Lieutenant-Colonel Madjoulba Bitala suit son cours, les populations du canton de Siou dans la préfecture de Doufelgou « seraient » actuellement dans la rue pour manifester et réclamer  justice suite au décès mystérieux de leur fils et frère.

Selon les informations parvenues à la rédaction du Journal du Togo, l’on en sait un peu plus sur les moyens par lesquels les commanditaires sont passés pour opérer leur forfaiture. En effet, d’après les recoupements, il ressort que son bureau a deux portes, la porte principale et la petite porte de derrière.

Aussi, il y a une fenêtre à travers laquelle, le crime aurait pu être commis.

Ainsi, selon les enquêteurs, la balle retrouvée dans son corps après autopsie a été tirée soit de la porte de derrière soit de la fenêtre. Il faut noter que c’est une balle de 9mm qui a été retirée de son corps.

Covid-19 : un comité de réflexion pour la relance de l’économie bientôt créé au Togo

Réunis ce mardi à Lomé pour échanger sur les effets de la pandémie du Covid-19 sur le système financier et sur l’économie nationale de façon générale, le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya et les dirigeants d’établissements financiers et membres de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Togo (APBEF), se sont accordés sur la nécessité de financer les microfinances qui appuieront à leur tour le secteur informel, afin de juguler au mieux la crise du Covid-19 sur l’économie nationale.

A ce propos, le ministre a annoncé la création d’un comité de réflexion pour la relance de l’économie nationale. Sani Yaya a en outre demandé aux banques d’apporter leur appui au secteur agricole notamment via le Mifa.

Col Madjoulba: ce que l’officier supérieur a fait, les heures qui ont précédé son « Assassinat »

Quelques heures avant son  » assassinat », le Colonel Bitala Madjoulba était un homme en forme et faisait son travail avec enthousiasme et vigueur comme d’habitude. Il ne pouvait pas se douter qu’il était en train de vivres ses dernières heures.

 

« Le colonel Bitala Madjoulba a été vu en public pour la dernière fois dimanche à la cérémonie d’investiture du président de la République. Il a pris part aussitôt après à la cérémonie d’allégeance des Forces armées togolaises au chef de l’Etat au palais de la présidence. Il a fait le tour des positions de toutes ses unités qui ceinturent la capitale« , écrit rfi.fr dans un article publié ce matin.

Notre confrère apporte quelques précisions sur l’état dans lequel a été retrouvé cet chef corps des Forces Armes togolaise (FAT) formé à l’école des officiers d’active du Sénégal et à l’école de guerre du Cameroun. Il  « a été retrouvé mort dans une mare de sang dans son bureau lundi matin ».

Le colonel Bitala Madjoulba commandait le 1er bataillon d’intervention rapide de la première région militaire depuis la refondation de l’armée en 2014.

 

De la nécessité de financer les micro-finances et le secteur afin de juguler au mieux la crise du Covid-19 sur l’économie nationale selon Sani Yaya

C’est lors d’une rencontre sur les effets de la pandémie du Covid-19 sur le système financier et sur l’économie nationale de façon générale, ce mardi à Lomé que le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya a appelé les dirigeants d’établissements financiers et membres de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Togo (APBEF) à financer les microfinances qui appuieront à leur tour le secteur informel, afin de juguler au mieux la crise du Covid-19 sur l’économie nationale.

Il s’agissait également d’évaluer la mise en œuvre des mesures prises par la BCEAO dont le Directeur national était présent.

Dans son intervention, Sani Yaya est revenu sur les principales mesures économiques, fiscales et sociales prises par le gouvernement, pour amortir le choc et qui coûteront à l’Etat environ 200 milliards FCFA. S’ajoute à cela la mise en place d’un Fonds national de solidarité et de relance économique d’un montant de 400 milliards FCFA, destiné à accompagner les entreprises et les plus démunis.

Il est nécessaire d’exploiter les conditions offertes par la Bceao, a déclaré le ministre à l’endroit des banquiers qui ont émis leurs préoccupations sur le contexte déjà difficile et une aggravation de la tendance sur l’évolution du crédit et de l’épargne dans les semaines à venir.

Coronavirus: voici l’impact sur l’économie togolaise et ce que va faire l’Etat

Le Togo fait partie de la poignée de pays en Afrique subsaharienne à avoir réagi promptement  face à la crise du coronavirus, essayé d’évaluer l’impact de la pandémie et envisager des mesures pour pouvoir faire face aux éventuelles  pertes. 

Selon la Coordinatrice de la Cellule Climat des affaires au Togo,  la pandémie actuelle « fait craindre un impact négatif » sur plusieurs secteurs de l’économie togolaise.  Mme Sandra Johnson prévoit « une réduction du PIB de plus de 3 points pour une prévision de 5,3M de croissance en 2020 ».

Les mesures prises

Le gouvernement n’abandonnera pas les entreprises en ces moments difficiles. Des mesures ont été prises pour venir en aide à ces dernières.

Tout d’abord, il est prévu un accompagnement aux entreprises individuelles qui n’ont pas pu déposer leurs états financiers au 31 mars ainsi que les sociétés qui ne l’ont pas fait le 30 avril.

Ensuite, il est prévu que les hôtels et les restaurants ne seront imposés qu’à un taux de 10% avec la suspension des contrôles fiscaux en cours. « L’allègement de la charge fiscale pour les entreprises passera également par la suspension des pénalités de retard pour les impôts qui arrivent à échéance au cours du deuxième trimestre et la revue des pénalités au profit des entreprises qui ont subi des contrôles fiscaux », explique Mme Johnson.

Enfin, il est prévu un allègement des actions en recouvrement de l’Office togolais des recettes (OTR), surtout au profit des PME/PMI. L’on apprend la mise en place des plans de règlement échelonné.  La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), de son côté, suspend les calculs de majoration de retard sur les arriérés.

D’autres mesures sont toujours en train d’être prises, selon la coordinatrice de la Cellule Climat des Affaires. « pour relancer l’économie, les mesures concrètes prises par le gouvernement et d’autres en cours de finalisation pour soutenir le secteur privé, permettront non seulement d’amortir les chocs, mais aussi d’anticiper sur les risques d’aggravation au cas où la pandémie va perdurer », assure Mme Johnson.

 

Comment le coronavirus a cassé la dynamique de création d’entreprises au Togo

La dynamique de création d’entreprises des Togolais a été refroidie par la pandémie du coronavirus à laquelle  le Togo est confronté. 

Selon des chiffres que vienne de publier les autorités, moins d’entreprises ont été créées au Togo depuis le début de la pandémie.

L’on apprend qu’au mois d’avril, le  Centre de formalités des entreprises (CFE ) n’a reçu que 636 dossiers, contre 1.180 en mars.

L’autorité note également que de nombreuses entreprises créées chaque mois,  ne développent pas d’activité et en restent au stade de l’enregistrement.

Notons que ce mardi 5 mai 2020, le Togo compte 126 cas confirmés de coronavirus, 74 guérisons et 9 décès.

 

Le consulat du Togo à Rome fermé, voici le nouvel interlocuteur des Togolais à Rome

Selon des informations relayées ce jour par le site www.icilome.com, Les Togolais en Italie n’ont plus la possibilité de faire des demandes auprès du consulat, à Rome. Le consulat ferme définitivement ses portes.

« Selon une source bien renseignée, cette information a été rendue publique par le Haut Conseil des Togolais de l’extérieur (HTCE), à travers un communiqué sans donner plus de précisions. La même source précise que toute personne désireuse de recevoir plus de détails est priée de prendre attache avec les délégués HCTE, le sieur Apenyowu et madame Kilimou », informent nos confrères.

« Composé de soixante-dix-sept (77) délégués élus lors d’un vote organisé en septembre 2019, le HTCE est un organe fédératif des Togolais de la diaspora. Déjà, les Togolais vivant dans cette partie d’Italie protestent contre cette fermeture », ont-ils ajouté.

Avec icilome.com

Pascal Bodjona : le plus républicain de tous les togolais ?

L’ancien ministre de l’administration territoriale, Pascal Bodjona a été aperçu à la Place des fêtes de la Présidence togolaise où il a pris part à la cérémonie de prestation de serment du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé ce 03 mai 2020. Depuis la grande question qui soulève des débats dans plusieurs foras de discussions est de savoir si Pascal Bodjona est-il de retour aux affaires aux côtés de Faure Gnassingbé ?

Pascal Bodjona signe-il son retour en politique ?

Depuis sa sortie de prison en Février 2016, l’ex bras droit de Faure a longtemps joué la carte du silence. Il avait même été pressenti dans le rang de l’opposition.

Ancien porte-parole du gouvernement et ancien directeur de cabinet de Faure Gnassingbé, Pascal Bodjona est resté loin du pouvoir politique ces dernières années depuis qu’il a été impliqué dans l’affaire d’escroquerie internationale.

Si l’ex-ministre n’a pas souhaité se prononcer personnellement sur le sujet, ses proches affirment qu’il n’a repris aucun service mais agit dans un sens républicain.

Gardé à vue pendant longtemps à la Gendarmerie nationale puis emprisonné à Tsévié, l’homme se mure dans un silence et n’intervient pas dans les débats politiques. Ses quelques rares sorties sont empreintes d’une sobriété et sont toujours sur la médiane.

Mais pour plusieurs observateurs de la vie politique togolaise, Pascal Bodjona peut encore apporter beaucoup de choses au Togo. Ceux-ci estiment que s’il a l’occasion, il devrait tout simplement revenir aux affaires.

L’on se souvient encore de son mariage le 26 septembre 2019 en la chapelle Notre Dame du Liban de Hédzranawoe. Ou encore l’invalidation par la Cour Suprême de sa liste aux élections municipales de Juin 2019.

« 90% de décès liés au Covid-19 ont des comorbidités » Colonel Djibril Mohaman

La Coordination nationale de la gestion de la riposte contre le Covid-19 (CNGR) était face à la presse mercredi 29 avril 2020 dans le but de faire l’état des lieux de la gestion de la pandémie du Coronavirus (COVID-19) au Togo.

La rencontre a permis au Coordonnateur de la CNGR, le médecin Colonel, Djibril Mohaman de donner des précisions sur l’augmentation du nombre de cas de contamination au COVID-19, observée dans certaines villes du pays à l’instar de Djarkpanga dans la préfecture de Mo ainsi que les mesures urgentes prises par le gouvernement pour contenir cette vague de contamination.

https://www.journaldutogo.com/djarkpanga-un-nouveau-foyer-de-contamination-au-togo/

« Mardi 28 avril, le nombre était de 99 et aujourd’hui, nous sommes à 109. Donc il y a eu 10 nouveaux cas et parmi ces cas, sept proviennent de la préfecture de Mo, 1 cas vient de la préfecture de Wawa et deux de Lomé. Les huit cas enregistrés dans les préfectures de Mo et de Wawa, sont des togolais rentrés du Ghana. Informé du retour massif de ces compatriotes, le Chef de l’Etat a diligenté rapidement une équipe médicale pour appuyer les acteurs locaux afin de circonscrire la zone. L’équipe a fait des prélèvements hier lundi (27 avril 2020) convoyés à Lomé grâce un hélicoptère déployé par le Président de la République pour aller vite. Ensuite le gouvernement a décidé de boucler la zone, empêcher les sorties afin de gérer la situation dans cette ville de Djarkpanga, en mettant les populations sous confinement », a-t-il déclaré.

Parlant du 7e décès enregistré par le Togo, le Coordonnateur a indiqué qu’il s’agit d’une dame diabétique admise et présentant une détresse respiratoire. « C’est le lieu de rappeler que toutes les personnes qui ont des pathologies chroniques, le diabète, l’hypertension, le VIH, l’obésité, les pathologies respiratoires chroniques doivent d’abord prendre en compte très bien leur traitement, mais aussi doivent se protéger intensément pour éviter le Covid-19. 90% de décès liés au Covid-19 ont des comorbidités. Et ce sont ces comorbidités qui entraînent une évolution fatale », a lancé le Colonel Djibril Mohaman.

Outre Lomé, la Coordination annonce par ailleurs l’opérationnalisation dès le 15 mai 2020 à Kara, d’un institut national d’hygiène.

« Le centre de Lomé effectue 1000 tests par jour, celui de Kara effectuera 500 tests par jour », a-t-il précisé.

Le Coordinateur a également rassuré de la disponibilité du matériel de protection pour tous les agents de santé du pays.

« Actuellement, le port de masque est obligatoire pour le personnel soignant. Le gouvernement a pris des mesures pour doter tous les hôpitaux de masques en raison de deux masques par jour pour chaque agent de santé même les secrétaires », précise-t-il.

Pour finir, la Coordination a appelé au sens de responsabilité de tous les citoyens et leur demande de signaler les cas suspects liés au Covid-19 et invite par ailleurs les Togolais ayant rentré récemment d’un pays voisin, de chercher à se faire dépister.

A noter qu’à ce jour, le pays compte 109 cas confirmés au COVID-19 dont 64 cas guéris, 7 décès et 38 cas sous traitement.

Avec Afreepress

Coronavirus: Djarkpanga, un nouveau foyer de contamination au Togo?

Ce mercredi 29 avril, les autorités sanitaires togolaises ont découverts 10 nouveaux cas confirmés de coronavirus sur les 441 dépistages effectués dans la matin.  7 des 10 nouveaux cas ont été détectés à Djarkpanga, une localité située au nord du pays.

Pour ce qui est des victimes, il s’agit de:

  • Un garçon de 12 ans, Togolais résidant à Agoé, qui est un cas suspect
  • Une femme de 25 ans, Togolaise résidant à Agoé, qui est un cas suspect
  • Une femme de 50 ans, Togolaise résidant à Badou, qui est un cas suspect de retour du Ghana
  • Une fille de 17 ans, Togolaise résidant à Djarkpanga, qui est un cas suspect
  • Une fille de 19 ans, Togolaise résidant à Djarkpanga, qui est un cas suspect
  • Une femme de 21 ans, Togolaise résidant à Djarkpanga, qui est un cas suspect
  • Une femme de 23 ans, Togolaise résidant à Djarkpanga, qui est un cas suspect
  • Un garçon de 17 ans, Togolaise résidant à Djarkpanga, qui est un cas suspect
  • Un homme de 25 ans, Togolais résidant à Djarkpanga, qui est un cas suspect.
  • Un homme de 35 ans, Togolais résidant à Djarkpanga, qui est un cas suspect

La bonne nouvelle, c’est que les autorités notent une nouvelle guérison parmi les patients. Du coup, le nombre total de patients guéris du  Covid-19 passe à 64.

Les autorités notent également un (01) nouveau décès  hier nuit portant à 7 le nombre total de décès dus au Covid-19. A ce jour, le Togo a enregistré 109 cas confirmés de contamination à Covid-19 dont 38 actifs, 64 guéris et 7 décédés. Au total, 6675 tests de dépistage ont été effectués sur toute l’étendue du territoire national.

« Les leçons de l’histoire politique du Togo doivent interpeller tout un chacun pour bâtir une meilleure nation » Anani Emmanuel Akolly

A l’occasion de la commémoration de la fête de l’indépendance du Togo, la Convergence Patriotique Panafricaine (CPP) se réjouit de célébrer en union avec le peuple togolais cette soixantième année de devoir de mémoire qui témoigne de l’impératif de l’unité pour construire notre nation.

« Aux valeureux hommes et femmes qui par leur bravoure ont conquis cette accession à la souveraineté la CPP leur adresse ses profonds respects et chaleureuses reconnaissances. Ce jour symbole du cérémonial de l’unité nationale interpelle notre conscience collective en vue du respect des valeurs citoyennes basiques qui fondent l’État Togolais » lit-on dans un communiqué de ce parti politique publié ce 28 avril 2020, signé par son président, Anani Emmanuel Akoly.

Pour la formation créée par l’ancien Premier ministre Edem KODJO, décédé récemment, ces valeurs ne sont autres que « l’unité nationale, la consolidation de la paix, l’amour de la Patrie et l’égalité des chances dans la conduite des affaires de la nation ».

Confiante en l’engagement collectif de chaque togolaise et de chaque togolais à faire du TOGO un pays réconcilié et prospère, la CPP renouvelle sa constante recommandation, mieux encore ses exigences récurrentes de négociations, de discussions et de concertation.

Elle lance à nouveau, un fort appel au gouvernement, aux partis politiques, à la société civile, aux associations et aux divers regroupements, à se retrouver ensemble pour « des recherches de solutions de sortie définitive de crises dans un esprit de dépassement des querelles de chapelles et de clivages, pour donner à notre chère nation, une inévitable et évidente occasion du vivre ensemble ». Car pour la CPP, « les leçons tirées de notre histoire politique faite de turbulences et de violences, interpellent les acteurs et décideurs à inscrire notre destin commun dans une ère nouvelle de solutions courageuses et audacieuses qui permettent de relever le défi de bâtir un Togo solidaire et réconcilié, fait de paix, de dignité et de vision clairvoyante pour construire un bien- être inclusif, seule condition ultime pour le salut de tous ».

Avec Le Nouveau Reporter

Togo/Covid-19 : un « Plan de Riposte Agricole Covid-19 » pour anticiper une éventuelle crise alimentaire

Le Coronavirus a touché bien plus que le domaine de la santé. L’économie, l’agriculture, le sport, l’emploi, et autres encore ont été aussi des victimes de ce virus qui a déjà fait des centaines de milliers de morts et plus d’un million de cas confirmés. Et les conséquences qui se présentent déjà et celles qui se profilent à l’horizon inquiètent plus d’un et surtout les gouvernements. Afin donc d’éviter une crise alimentaire, le gouvernement togolais anticipe et vient de mettre en route un « Plan de Riposte Agricole Covid-19 » destiné à consolider la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et améliorer le revenu et les conditions de vie des producteurs agricoles comme on peut le lire sur le portail officiel du ministère de l’agriculture.

Ce mécanisme qui est mis en œuvre par le ministère en charge de l’agriculture se décline en 03 principaux axes : un appui en matériel et kits d’irrigation, la promotion des entreprises de placement de main d’œuvre et l’octroi de crédits d’intrants à taux bonifiés. L’objectif à terme étant de parvenir à une production de 225 000 tonnes de coton, près de 2 millions de tonnes de maïs, près de 140 000 tonnes de Soja, et plus de 330 000 tonnes de riz. Ce qui devrait permettre d’accroître les revenus des producteurs à hauteur de 228 milliards FCFA supplémentaires.

Un appel est ainsi lancé dans ce sens à tous les producteurs à se faire recenser par la NSCT pour les cotonculteurs, et, pour les PME/PMI agrégateurs opérant dans les filières à haute valeur ajoutée comme le soja à s’approcher des services déconcentrés du ministère dans leur localités pour le faire.

« Chaque producteur doit impérativement indiquer le numéro de sa carte d’électeur et un numéro de téléphone actif par lequel il pourra recevoir un crédit de campagne via le porte-monnaie électronique », précise le ministère.

Les producteurs devront en outre se constituer en groupes d’entente solidaire affiliés, accepter un contrat d’agrégation avec une PMI/PME, s’engager à cultiver le maïs, le riz, le coton ou le soja et suivre l’encadrement technique de proximité.

Covid-19 : Pour la fête de l’indépendance, Faure Gnassingbé exhorte ses compatriotes au strict respect des règles de prévention

Le Coronavirus n’épargne aucune nation du monde. Le Togo a recensé à ce jour près de 98 cas testés positifs au Coronavirus, une soixantaine cas guéris et une trentaine encore actifs.

Dans un message publié sur son compte Twitter lundi 27 avril 2020, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a dressé le bilan des mesures prises par son gouvernement pour la riposte contre cette maladie.

« Nous avons assez tôt appréhendé ce mal et mis en place un comité de crise que je préside personnellement et qui se réunit régulièrement pour analyser l’évolution de la situation et envisager les mesures idoines. Dès le premier cas confirmé au Togo, nous avons généralisé plusieurs mesures de prévention et des restrictions pour limiter la propagation du coronavirus dans notre pays », écrit-il avant d’exhorter ses concitoyens installés partout sur le territoire national au respect strict des règles édictées par le gouvernement, jour après jour.

« Je nous exhorte à adopter les gestes barrières tels que conseillés par l’OMS : se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, ou avec du gel hydroalcoolique, éviter les contacts physiques au maximum, tousser dans le coude. En cas de besoin d’assistance ou d’informations crédibles, composez le 111. Votre appel vers ce numéro sera gratuit.  », indique le Président de la République.

Le Chef de l’Etat inique en outre avoir sollicité la disponibilité permanente du personnel médical en vue d’une intervention améliorée des services de santé et d’une prise en charge optimale des victimes.

Il profite de cette occasion pour rendre un hommage mérité au personnel médical pour son « courage, le sens du devoir sacrificiel et du patriotisme ».

« Nous restons fermement résolus dans la mobilisation des énergies et des ressources afin de venir à bout de ce mal pernicieux. En ces moments pénibles pour la communauté internationale, pour nous tous, je reste toutefois convaincu que dans la discipline, le civisme et avec l’ingéniosité de notre peuple, nous réussirons à combattre efficacement cette épidémie », conclut-il.

Avec Afreepress

Covid-19: au Togo, Energy Generation produit des masques, des visières et respirateurs

À travers l’opération Covid19 3D Print, l’association Energy Generation basée au Togo s’est lancée dans la production d’équipements pour les services hospitaliers.

Une cinquantaine de masques, visières et respirateurs, voici le nombre de pièces à ce jour réalisées via impression 3D par l’association togolaise Energy Generation. Une production à petite échelle – ayant tout de même permis de fournir une clinique privée de la capitale – mais nécessaire face au manque d’équipement des systèmes de soins et de santé au Togo.

« Nous avons pensé cette opération comme une solution de dernier recours si jamais la situation venait à empirer. Mais plusieurs éléments nous laissent espérer que la pandémie pourrait être limitée ici », estime Astria Fataki, directrice de cette structure spécialisée dans le secteur de l’éducation, de la santé, de l’énergie et de l’agriculture, visant à accompagner les futurs entrepreneurs dans la phase de formation, d’incubation et d’accélération depuis sa création en 2016.

Le Togo compte à ce jour (26 avril 2020)six morts, et moins de 100 cas . Mais l’heure est à la vigilance pour celle qui a pu observer la situation se dégrader rapidement dans les pays européens. « Lorsque j’étais au Togo en février dernier, je n’avais pas saisi l’ampleur de la crise. C’est en arrivant à Paris en mars que j’en ai pris conscience, notamment en découvrant les images du système de santé italien alors littéralement débordé », se souvient-elle.

La tech au service de la lutte anti-corona

La spécialiste des questions énergétiques mobilise ainsi l’ingénieur togolais Hadnane Ouro-Agbake, responsable technique de la fraîchement inaugurée Business & Healthcare School de Lomé – l’une des écoles d’Energy Generation. Avec le soutien financier de la GIZ, coopération internationale allemande pour le développement, les collaborateurs mettent en place une plateforme visant à réunir les solutions d’impression 3D adaptées à un contexte africain. Et pour cause, si la conception et la production du matériel – dont une partie est assurée par les étudiants qui travaillent dans le respect des mesures de distanciation sociale – s’avère facile, la logistique l’est beaucoup moins.

La fréquence des vols ayant diminué, impossible pour l’association de récupérer des matériaux comme les plastiques médicaux aux propriétés antibactériennes d’ordinaire importés des pays voisins. Nouveau challenge pour les acteurs du projet : développer des substituts de pièces et faire avec l’existant. D’où l’importance pour Energy Generation de compter sur le soutien de makerspaces et autres laboratoires de fabrication de Lomé.

La nécessaire prise en main de solutions locales…

Le gouvernement togolais a récemment passé commande de quelque 450 respirateurs. Mais pour la Congolaise d’origine, le Togo et la sous-région restent dans une situation d’extrême fragilité au regard d’autres pays du continent comme l’Afrique du Sud qui, malgré une démographie plus importante, recense à ce jour 6 000 appareils. « Je suis choquée par ce gap. La crise met en lumière les énormes disparités d’un pays à l’autre et appelle à un sursaut collectif », revendique celle qui reste convaincue du rôle que peuvent jouer les entrepreneurs dans ce genre de contexte d’urgence. « La crise économique qui découlera de cette crise sanitaire aura des répercussions peut-être plus importantes que cette dernière en Afrique, juge la diplômée de Science Po Paris.

… passe par une meilleure formation dans les nouvelles technologies

L’éducation et la formation de la jeunesse dans les secteurs clés tels que l’énergie et la santé demeurent essentielles pour que les entrepreneurs soient en mesure d’apporter rapidement des solutions aux crises à venir ». Ainsi, l’ensemble des acteurs mobilisés par Energy Generation – personnel soignant et ministère de la santé compris – échangeront dans le cadre d’un hackathon qui se tiendra le week-end du 1er mai via une plateforme numérique pour réfléchir collectivement à des solutions efficaces. Et répondre aux problématiques de logistique, sourcing mais aussi de réglementation des équipements en capitalisant sur l’expérience de chacun.

Source: lepoint.fr/afrique

Covid-19: 3 Nigérians malades auraient été contaminés au Togo

Trois nouveaux cas confirmés positifs au Covid-19 ont été détectés dans l’Etat d’Ogun au Nigeria parmi un groupe de 8 rapatriés du Togo.

 

L’annonce a été faite le mercredi dernier à Abeokuta par le commissaire d’Etat d’Ogun à la santé, Dr Tomi Coker, lors d’une rencontre avec des journalistes après une visite à l’hôpital de la ville par les responsables du Nigeria Center for Disease Control (NCDC).

Selon le gouvernement de l’Etat d’Ogun, les trois nouveaux cas positifs au Covid-19 sont des nigérians qui sont de retour du Togo. Les rapatriés ont été interceptés à Imeko, de l’État d’Ogun. Les rapatriés se dirigeaient vers Sokoto et Jos par la frontière de l’Etat d’Ogun, avant d’être arrêtés et testés pour le COVID-19 et trois d’entre eux étaient positifs.

Sur l’effectif des rapatriés, Dr Coker a précisé que « nous avons eu 8 rapatriés du Togo en direction de Sokoto et Jos, nous les avons hébergés ici avec leur chauffeur et un conducteur et nous les avons testés il y a environ 48 heures et sur 10, nous avons obtenu 8 résultats, dont 3 sont positifs ».

Sur le retour au bercail de ses compatriotes, le commissaire d’Etat d’Ogun à la santé, a déclaré que ce sont des nigérians qui rentrent dans leur pays. Concernant les mesures prises pour les personnes testées positives, il a fait savoir que « si nous ne les traitons pas maintenant, nous pourrions avoir des problèmes de transmission dans la communauté ».

Avec koaci.com

Session par visioconférence: ce que les chefs d’Etats de la Cedeao se sont dit

Les chefs d’Etat des pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) ont tenu hier jeudi une session extraordinaire par visioconférence. Voici les sujets qui ont été abordés au cours de cette conférence.

C’est la première fois de son histoire que les chefs d’Etats de la Cedeao tiennent une conférence par visioconférence, ceci, à cause de la pandémie du coronavirus  qui touche actuellement tous les pays de la Communauté. La session a été présidée par  Mahamadou Issoufou, chef de l’Etat du Niger et président en exercice de la Cedeao.

« Cette conférence à laquelle ont pris part tous les 15 dirigeants des pays membres, a examiné les modalités de lutte contre le COVID-19 dans la région et a décidé d’une approche structurelle coordonnée de riposte tenant compte des réalités et du contexte spécifique de chaque pays. L’examen de la situation de la pandémie du Covid 19 a mis en exergue les difficultés de gestion de cette pandémie et les insuffisances des équipements des systèmes sanitaires en général. Il a aussi mis l’accent sur les conséquences économiques et sociales qui pourraient en découler en statuant sur deux hypothèses à savoir gérer cette pandémie dans le délai du 30 juin 2020, d’une part, et prendre en compte que l’épidémie peut aller jusqu’à fin septembre 2020, d’autre part. Dans chacun des cas, le Sommet a examiné les conséquences qui pourraient en résulter sur le développement économique de la région, les implications budgétaires et les moyens de sortie de crise », informe la présidence de la République du Niger.

 

Ainsi, les Chefs d’Etat ont ainsi de décidé de :

  • Nommer un champion en la personne de Muhammadu Buhari, président de la République fédérale du Nigéria, en vue de chercher les voies et moyens d’une bonne gestion de la pandémie et d’une bonne sortie de la situation.

 

  • Renforcer le Fonds Covid 19 que l’Union Africaine a déjà créé.

 

  • Faire le plaidoyer international pour l’annulation de la dette.

 

  • En ce qui concerne la Guinée Bissau, la Conférence a exhorté le Président de la République de ce pays à nommer un Premier ministre et à mettre en place un gouvernement dans le respect des dispositions constitutionnelles actuelles.

Des partis politiques, des églises, des organisations, des personnalités et autres encore condamnent l’arrestation d’Agbéyomé Kodjo

L’arrestation mardi de l’ancien Premier ministre, Agbéyomé Kodjo, est unanimement condamnée par la classe politique de l’opposition et la société civile togolaises.

Dans une réaction officielle ce mercredi 22 avril, l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) du Professeur Aimé Gogué « dénonce avec fermeté et rigueur les manœuvres armées utilisées depuis plus d’un mois et ayant conduit à une violation brutale et violente d’un domicile privé pour non seulement arrêter M. Gabriel Messan Agbéyomé KODJO, mais également des membres de sa famille biologique, des membres d’associations des droits de l’homme, d’au moins un journaliste et de plusieurs de ses amis présents sur place ». Même son de cloche au Parti des Togolais de Nathaniel Olympio.

« En procédant à son arrestation pour des faits de contestation des résultats de l’élection présidentielle du 22 février 2020, le régime togolais confirme l’instrumentalisation qu’il fait de l’institution judiciaire dans le but de neutraliser les acteurs politiques s’insurgeant contre son accaparement du pouvoir », relève dans un communiqué le parti qui parle de « méthodes déshonorantes ».

« Fidèle à ses principes de respect de l’Etat de droit et des libertés fondamentales », l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de l’ancien chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, « condamne les conditions de cette interpellation caractérisées par l’usage excessif de la force » et « déplore que les autorités togolaises refusent obstinément d’engager notre pays sur la voie d’un Etat de droit, protecteur des libertés ».  « Enlèvement de Gabriel Agbeyomé Kodjo, encore une illustration du perpétuel gangstérisme d’Etat et de « démocrature » togolaise.

Par quelle alchimie un contentieux électoral se retrouve-t-il en instruction dans un service d’investigation criminelle de la Gendarmerie nationale ?», a tweeté François Boko, l’ancien ministre togolais de l’Intérieur aujourd’hui avocat au Barreau de Paris.  « Le régime de Faure Gnassingbé en mal de légitimité gagnerait en crédibilité en ouvrant un dialogue politique pour solder le contentieux électoral de la présidentielle à la hussarde du 22 février 2020 », a martelé Me Boko.

L’Eglise catholique a, quant à elle, regretté le refus fait à deux de ses dignitaires de porter assistance à Mgr Philippe Fanoko Kpodzro au domicile d’Agbéyomé Kodjo la nuit précédant l’arrestation.

En condamnant « la brutalité et la récurrence de la violence dont les autorités font preuve dans la gestion d’une situation avant tout politique », les évêques estiment que « chaque citoyen a le droit et le devoir d’exprimer sa désapprobation devant l’injustice manifeste et l’oppression ».

« Les violences physiques et autres traitements inhumains et dégradants infligés aux citoyens à cette occasion sont une négation de leurs droits et libertés », ajoutent-ils.

Presque toute la classe politique exige la libération immédiate du candidat de la dynamique Kpodzro à la présidentielle du 22 février 2020 qui continue de réclamer sa victoire à ce scrutin.

Agbéyomé Kodjo est poursuivi par le ministère public pour « mise en danger de la sécurité nationale, actes subversifs, dénonciations calomnieuses, atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat », entre autres griefs.

Son immunité parlementaire a été levée le 16 mars dernier pour le livrer à la justice.

Avec le Journal du Cameroun