Hier, mercredi, une page s’est tournée dans les annales de l’Autorité de Sûreté de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (ASAIGE), au Togo. En effet, lors d’une cérémonie empreinte de solennité, le colonel Bouwakibé Ali a revêtu les insignes de coordonnateur, succédant ainsi à Dimini Allaharé, désormais élevé au rang de Chef d’État-major général des Forces Armées Togolaises (FAT). Sous le regard attentif de Etsri Homevor, directeur de cabinet de la Primature, cette passation de charges a scellé un passage de flambeau destiné à pérenniser la vigilance sur l’un des carrefours aériens majeurs de la sous-région.
De Kara à Lomé : Bouwakibé Ali, nouveau garant de la sûreté aérienne togolaise
Jadis commandant du prestigieux Régiment Parachutiste Commando (RPC) de Kara, le colonel Bouwakibé Ali hérite d’une charge aussi noble qu’exigeante : garantir la sauvegarde des âmes, des biens, des aéronefs et des infrastructures de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE), poumon vital du trafic aérien togolais. À cet effet, l’ASAIGE, créée pour orchestrer les dispositifs de protection et d’intervention, s’appuie sur une vision claire : faire de cet espace un havre imperméable aux menaces. « Chaque acquis sera recueilli, raffermi et employé avec discernement », a proclamé le nouveau coordonnateur, esquissant ainsi une feuille de route où la prudence s’entrelace à l’ambition.
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Allaharé laisse un héritage solide : Bouwakibé Ali face au défi de l’excellence Continue.
Le prédécesseur, Dimini Allaharé, avait pris les rênes en 2021, époque où l’aéroport, fort de ses 900 000 passagers annuels selon les données récentes, s’affirmait comme une plaque tournante régionale. Sous son égide, des avancées notables – renforcement des contrôles, modernisation des équipements – ont permis à l’AIGE de répondre aux normes internationales édictées par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Aujourd’hui, Bouwakibé Ali se voit investi d’un double dessein : préserver ces fondations tout en les hissant à un degré supérieur, dans un contexte où les périls, qu’ils soient physiques ou cybernétiques, guettent les infrastructures stratégiques.
Lomé, carrefour aérien stratégique : un militaire d’élite à la vigie
L’AIGE, niché à Lomé, ne se borne pas à être une porte d’entrée pour le Togo ; en effet, il s’érige en un pont reliant l’Afrique de l’Ouest au reste du monde. De par sa position géographique, à la croisée des routes aériennes, il constitue une cible potentielle autant qu’un atout. Ainsi, le colonel Ali, fort de son expérience au sein du RPC – une unité d’élite rompue aux interventions rapides –, apporte à ce poste une rigueur militaire qui pourrait s’avérer décisive. Sa nomination, saluée par les cadres présents, traduit une volonté des autorités togolaises de confier cette vigie à une main ferme et avisée.
Sûreté aérienne togolaise : une nouvelle ère s’ouvre sous le commandement de Bouwakibé Ali
L’avènement de Bouwakibé Ali à la tête de l’ASAIGE ne marque pas seulement un changement d’homme ; au contraire, il ouvre un chapitre où la sûreté aérienne togolaise pourrait s’épanouir ou se heurter à des vents contraires. Bien que les promesses de consolidation résonnent avec force, leur concrétisation reste suspendue aux défis imprévisibles d’un monde en perpétuelle mutation. Par conséquent, tandis que l’aéroport déploie ses ailes sous un ciel d’espérance, son nouveau gardien se tient prêt à en défendre l’horizon, laissant à l’avenir le soin de révéler l’ampleur de son empreinte.