La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), a publié un communiqué, lundi 3 juin dernier, détaillant les conditions dans lesquelles s’est déroulée la tentative de mutinerie à la prison civile de Tsévié.
Tout a commencé quand l’administration pénitentiaire a décidé de fouiller ce lieu de privation de liberté parce qu’elle a eu des informations faisant état de ce que des téléphones portables s’y sont introduits clandestinement.
De plus, ajoute-t-elle, « un visiteur a été interpellé avec du cannabis qu’il tentait de remettre à un détenu ».
C’est après ces deux constats qu’il a été procédé à « une fouille systématique » du lundi 3 juin dernier.
« Lors des opérations de fouille, les agents de sécurité ont été confrontés à une violente résistance des détenus par des lancers d’ustensiles de cuisine et des jets de briques devant servir aux travaux d’assainissement de la prison. Ils ont réussi à défoncer les portes avec pour intention de s’évader. Face à cette situation, les agents en présence ont réussi à les contenir en faisant usage des tirs de sommation et de gaz lacrymogènes », renseigne la Commission nationale des droits de l’homme qui a dépêché une équipe sur les lieux.
Onze (11) prisonniers sont blessés. Sept (7) sont évacués au CHR de la ville. Au niveau des forces de sécurité, un (1) a été blessé. On note de nombreux dégâts matériels.
« La CNDH déplore cet incident malheureux ; elle souhaite un prompt rétablissement aux blessés et suit de près la situation à la prison civile de Tsévié », poursuit le communiqué de cette structure.
Source : Togo tribune