Lomé, le 7 octobre 2024 – Dans une démarche qui marque un tournant décisif pour l’enseignement technique et la formation professionnelle au Togo, le ministre Isaac TCHIAKPE a accueilli Mme Rony Yedidia Clein, ambassadrice d’Israël au Togo, pour discuter d’un projet de développement ambitieux.
En effet, ce projet, initié par MASHAV, l’Agence israélienne de coopération internationale pour le développement, vise à renforcer la formation professionnelle agricole dans le pays. Cette initiative est perçue comme une aubaine pour les jeunes Togolais, qui bénéficieront d’une formation améliorée et adaptée aux défis contemporains de l’agriculture.
Une agriculture plus productive et durable : L’objectif du partenariat Togo-Israël
Le ministre TCHIAKPE a souligné l’importance de cette collaboration, qui s’inscrit dans une vision à long terme pour soutenir la jeunesse et moderniser le secteur agropastoral. « C’est une opportunité exceptionnelle pour nos jeunes de se former aux meilleures pratiques agricoles et de contribuer de manière significative à l’économie de notre pays, » a-t-il déclaré. L’ambassadrice Clein a exprimé son enthousiasme quant à ce partenariat, affirmant que l’expertise israélienne en matière d’agriculture pourrait jouer un rôle clé dans la transformation du paysage agricole togolais.
Le projet envisage la mise en place de programmes de formation spécialisés, l’introduction de technologies agricoles avancées et le développement d’infrastructures adaptées. En outre, il prévoit la création de passerelles pour les échanges d’experts et de stagiaires entre les deux pays, favorisant ainsi un transfert de connaissances et de compétences.
Les observateurs locaux saluent cette initiative, la considérant comme un modèle de coopération Sud-Sud. Elle reflète l’engagement des deux nations à travailler conjointement pour l’épanouissement des générations futures et la prospérité partagée. Avec la mise en œuvre de ce projet, le Togo espère non seulement améliorer les compétences de sa main-d’œuvre jeune mais aussi stimuler une croissance durable et inclusive dans le secteur agricole.
Ce partenariat entre le Togo et Israël est un exemple éloquent de la diplomatie active et du soft power, où l’éducation et la formation professionnelle deviennent des vecteurs de développement et de changement social. Il reste à voir comment ce projet se déroulera dans les mois à venir, mais l’optimisme est de mise quant à son impact positif sur la société togolaise.