La coalition de l’opposition C14, revisitée par Jean Kissi secrétaire général du Comité d’action pour le renouveau (CAR).
Les langues se délient. Après l’implosion de la coalition de l’opposition, ses principaux –ex-leaders font part de leur vérité. Pour Jean-Kissi, « le CAR n’était pas dans une dynamique de boycott des législatives. Il faut le dire aujourd’hui. La décision de ne pas aller siéger à la Commission électorale a été douloureuse, a dit le secrétaire général de la formation politique CAR membre de la C14.
S’agissant des élections locales prévues cette année, cette formation se veut résolument proactive. Elle participera au scrutin et il est donc logique qu’elle dispose de représentants à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ont indiqué ses dirigeants.
Concernant le bilan des actions menées par l’opposition, « l’échec du combat démocratique a atteint le seuil du désespoir », estime ce parti qui ne rejette pas à 100% le concept de coalition, à la condition qu’il soit totalement rénové.
« Des valeurs comme l’unité nationale et la vérité doivent être des valeurs cardinales pour la nouvelle structure à mettre en place avec bien entendu un changement de dénomination. La coalition doit aussi se fixer une orientation politique caractérisée par un recours aux pressions couplée de dialogue », soulignent les responsables du CAR.
« Que veut notre peuple? Veut-il vivre dans la loi de la jungle ou vivre une politique à base de consensus pour aller de l’avant? », S’est interrogé Yawovi Agboyibo, le président du parti.