Depuis l’aube de l’année courante, le Togo a été confronté à une crise énergétique d’envergure, affectant l’ensemble de la sous-région ouest-africaine. Toutefois, un vent d’optimisme souffle sur le pays qui, ces dernières semaines, témoigne d’un retour graduel à l’équilibre. La clé de cette résurgence est l’adoption de combustibles alternatifs au gaz naturel, pierre angulaire de la crise actuelle. La ministre déléguée à l’énergie, Mila Aziable, a révélé le dimanche 07 avril cette stratégie ingénieuse .
Engagement présidentiel et bien-être citoyen face à la Crise énergétique
Dans le sillage des promesses du Président de la République, fervent défenseur du bien-être de ses concitoyens, le gouvernement togolais a embrassé une politique énergétique audacieuse.
“Face à la pénurie ou à l’insuffisance de gaz, nous avons opté pour des alternatives viables afin d’assurer la continuité de l’approvisionnement en électricité pour nos ménages et nos industries,” a déclaré Mila Aziable, illustrant ainsi l’engagement du pays à surmonter les obstacles.
Le Togo, qui dépend principalement du Nigéria pour son approvisionnement en gaz naturel, fait face à une demande quotidienne estimée à 35.000 millions de BTU. Malheureusement, “les livraisons sont souvent insuffisantes, voire absentes, entraînant des coûts de production accrus et des interruptions de service régulières,” a souligné la ministre quelques jours auparavant.
En réponse à cette épreuve, elle a récemment accueilli à Lomé ses homologues du Gazoduc d’Afrique de l’Ouest (GAO), unissant leurs forces pour élaborer des stratégies d’approvisionnement en gaz robustes, visant à pallier le déficit énergétique régional.