Les nouveaux membres de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ont procédé le week-end dernier à l’élection d’une femme à la tête de cette institution très décriée dans l’opinion nationale.
L’ancienne Secrétaire des droits de l’homme, Polo Nakkpa, succède au prof Sam-Dja Alilou Cissé à la présidence de la Commission nationale des droits de l’homme. L’élection s’est déroulée le week-end dernier à Lomé. Et au cours de laquelle Yaovi Sronvie et Abdoul Raouf Ouro-Yondou sont respectivement élus rapporteur général et rapporteur général adjoint.
Afi Atitso dirige désormais la Commission « Promotion et protection des droits de l’homme tandis que Didi Sanvee s’occuper de celle de ‘’Prévention de la torture ou autres formes de traitements cruels ».
Pour rappel, ses 9 nouveaux membres ont prêté serment le mardi 16 avril dernier devant la présidente de l’Assemblée nationale conformément à l’article 9 de la loi organique N°2018-006 du 20 juin 2018 qui précise qu’ « avant leur entrée en fonction, les membres de commission prêtent serment devant le bureau de l’Assemblée Nationale ».
Créée le 9 juin 1987, la CNDH est jugée trop proche du pouvoir. Ce qui l’empêche de jouer pleinement son rôle, selon ses détracteurs de plus en plus nombreux dans le pays.
Source : www.lomechrono.com