Lomé, 11 mars 2025 – Dans l’ombre feutrée des institutions togolaises, un vent d’indignation souffle depuis les bureaux de la Primature. En effet, ce mardi, les services officiels ont sonné l’alerte avec une gravité empreinte de fermeté : des individus sans scrupules, drapés dans une fausse respectabilité, usurpent l’identité de Mme Victoire Tomégah-Dogbé, Première Ministre du Togo, pour tendre des pièges aux citoyens. Par des appels insidieux ou des messages perfides, ces malfaiteurs sollicitent une aide fallacieuse, semant le trouble dans l’esprit des âmes candides. Face à cette vilenie, la Primature élève la voix, dénonce l’imposture et appelle à une vigilance sans faille.
La Primature : une machination aux contours perfides
L’arnaque, aussi ingénieuse que méprisable, repose sur une usurpation d’identité aussi audacieuse qu’illégale. Les escrocs, armés d’une rhétorique habile, se font passer pour la Première Ministre ou prétendent agir en son nom, invoquant des besoins fictifs pour soutirer des faveurs ou des fonds. Ces manœuvres, qui exploitent la confiance naturelle des Togolais envers leurs dirigeants, ont été formellement désavouées par les autorités. « Ces messages ne sauraient émaner de Madame la Première Ministre, ni des services de la Primature », martèle un communiqué officiel, dont la clarté tranche avec la duplicité des fraudeurs.
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Le phénomène n’est pas inédit dans un monde dans lequel la technologie offre aux malintentionnés des outils d’une redoutable efficacité. Selon des enquêtes récentes menées au Togo et dans la sous-région, les arnaques par usurpation d’identité ont connu une recrudescence, notamment via les réseaux sociaux et les applications de messagerie comme WhatsApp. En 2023, l’Ambassade des États-Unis à Lomé signalait déjà des stratagèmes similaires visant des citoyens togolais, tandis que des statistiques régionales estiment à plusieurs millions de francs CFA les pertes subies par les victimes d’escroqueries numériques chaque année.
La Primature : une réponse ferme, un appel à la clairvoyance.
La Primature ne se contente pas de déplorer : elle agit. Les auteurs de ces forfaitures, prévient-elle, s’exposent à la rigueur de la justice togolaise. Le Code pénal, dans ses articles relatifs à l’usurpation d’identité et à l’escroquerie, prévoit des sanctions sévères – jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et des amendes conséquentes. Cette fermeté s’accompagne d’un appel vibrant à la population : « Dénoncez ces arnaqueurs ! », exhorte le communiqué, invitant chaque citoyen à devenir sentinelle de sa propre sécurité.
Victoire Tomégah-Dogbé, première femme à occuper le fauteuil de Première Ministre depuis sa nomination en septembre 2020, incarne pour beaucoup un symbole de droiture et de dévouement. Ancienne ministre du Développement à la Base et architecte du Plan National de Développement, elle a bâti sa réputation sur des initiatives concrètes au service des Togolais. Que son nom soit ainsi sali par des imposteurs constitue non seulement une atteinte personnelle, mais aussi une offense à l’intégrité d’une institution au cœur de la gouvernance nationale.
La vigilance comme rempart
Face à cette vague d’audace criminelle, les services de la Primature prodiguent des conseils simples, mais essentiels : méfiez-vous des sollicitations inattendues, vérifiez l’origine des appels ou des messages et signalez toute tentative suspecte aux autorités compétentes. Dans un pays où la solidarité est une vertu cardinale, ces escrocs misent sur la générosité instinctive des citoyens pour prospérer. Mais la ruse, si elle pouvait tromper un instant, ne saurait triompher durablement d’un peuple averti.
En somme, la confiance, si précieuse, est un trésor à protéger. Et dans ce combat discret contre l’imposture, chaque Togolais, en gardant l’œil ouvert, devient le gardien d’un bien plus grand : celui d’une nation qui, face aux mauvais vents, refuse de ployer et choisit, avec une dignité silencieuse, de faire de la vigilance le plus sûr des flambeaux.