Les Etats-Unis accusent le haut responsable militaire érythréen de s’être livré à de « graves violations des droits de l’homme » dans le cadre du conflit dans la province éthiopienne du Tigré.Selon le Washington, les forces placées sous le commandement du général Filipos Woldeyohannes, chef des forces de défense érythréennes (EDF), ont commis des massacres, des pillages et des agressions sexuelles.
Dans une déclaration, le gouvernement érythréen a rejeté les allégations des Etats-Unis, qualifiant ces actes de « sans fondement et inacceptables ».
« Ces accusations du gouvernement américain montrent la tare habituelle de la Maison Blanche à l’encontre de l’Erythrée », écrit le gouvernement de l’Erythrée.
En vertu des sanctions, tous les biens appartenant au général Woldeyohannes seront bloqués et toute activité commerciale avec les Etats-Unis est interdite.
Cela a poussé Andrea Gacki, directrice du Bureau américain des affaires étrangères et du contrôle des actifs, à appeler l’Erythrée à retirer ses forces d’Ethiopie. Elle a exhorté toutes les parties au conflit à entamer des pourparlers de paix.